L'histoire :
Kanori se tient devant la porte de l’appartement de Kota : ils avaient rendez-vous mais la jeune fille a vingt minutes d’avance et ne sait pas quoi faire. Elle hésite entre sonner et entrer directement avec la clé qu’il lui a donnée. Finalement, le froid a raison de la demoiselle qui décide de pénétrer à l’intérieur. Dès qu’elle a refermé la porte derrière elle, elle se met à appeler Kota et, lorsque celui-ci apparaît, il lui explique qu’il ne lui aurait pas ouvert, juste pour qu’elle se serve de sa clé. Plus tard, alors que Kanori papote avec ses copines de leur copain respectif qui les rend heureuses, Araki demande à Kazumi si elle peut lui rendre visite à son travail après les cours. La jeune fille refuse car, ce soir, elle a justement un rendez-vous avec son petit ami et Araki propose alors de venir le lendemain. Après cela, Araki discute aux toilettes avec une amie : ce soir, elle est invitée à un gôkon et le petit ami de Kazumi est censée y participer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que Kazumi et Kanori s’étaient rapprochées dans les volumes précédents, les deux jeunes filles commencent de nouveau à s’éloigner pour vivre leur relation avec leur petit ami respectif de manière complètement opposée : si Kanori s’est réconciliée avec Kota et a désormais envie de tout découvrir sur lui (au risque d’apprendre des choses blessantes), Kazumi préfère quant à elle ne pas regarder la vérité en face et faire comme si tout allait bien avec Ena pour ne pas sombrer complètement dans la dépression. Par ailleurs, dans chacune de leurs histoires, un personnage secondaire s’immisce de plus en plus et risque de créer des problèmes par la suite : d’un côté il y a Kajikawa qui a de plus en plus de mal à contrôler ses sentiments pour Kazumi et, de l’autre, Suzuki qui semble prête à tout pour rester auprès de Kota. Mis à part Ena qui est un vrai salaud, le mal-être des personnages est si bien retranscrit qu’on s’attache à chacun d’eux et qu’on reste captivé par la lecture. Encore un bon volume donc qui nous tient en haleine pour la suite.
