L'histoire de la série :
A 27 ans, Minami Fuji est créatrice dans une agence de publicité. La jeune femme travail énormément, passant des nuits et des week-ends entiers au travail et, au bout de sept ans, sa relation avec son petit ami prend fin. La demoiselle se jette alors encore plus à corps perdu dans le travail, mais la solitude la ronge et l'un de ses collègues masculin est très sensible à ses charmes...
L'histoire :
Fuji, Mizuho, Yugi et Watanabe sont allées dîner ensemble au restaurant et sont en train de se plaindre des fêtes de fin d’année qui approchent, surtout des questions embarrassantes de leur famille. Ainsi Mizuho en a marre qu’on lui demande quand elle va faire un enfant alors qu’elle répète sans cesse qu’elle n’en veut pas, Watanabe se fait reprocher de travailler au lieu de se trouver un mari, Yugi se sent mal à l’aise chez ses parents, surtout que sa mère insiste pour qu’elle vienne vivre avec eux... Quant à Fuji, elle a refusé d’aller aux sources thermales avec Sahara mais elle n’ose pas non plus le présenter à ses parents. A la fin de la soirée, chacune rentre chez elle, sauf Fuji qui préfère retourner au travail. Plus tard, janvier arrive enfin et ce sont trois mois chargés et intenses qui s’annoncent à l’agence. Seulement, Mizuhara n’a pas trop la tête au travail : cela fait un bon moment que son compagnon ne rentre plus à la maison et ne donne pas signe de vie. Déboussolée, elle va se mettre à le chercher partout mais ce qu’elle va découvrir ne va faire qu’agrandir son désespoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois de plus, Fuji et ses collègues se débattent dans leur vie en essayant de concilier travail et amour. Après un premier passage où la pression familiale est dénoncée, la détresse de ces femmes est de nouveau au rendez-vous car l’une d’elles se suicide et les autres vont être particulièrement choquées, subissant alors un véritable électrochoc qui va leur faire connaître un bouleversement de taille dans leur vie (on assiste à deux demandes en mariage !). Qu’elles soient trop attachées au passé ou que cela les fasse aller de l’avant, chacune d’elles va en effet prendre conscience de sa solitude, même lorsqu’elles ne sont pas célibataires, et leur carrière commence à être reléguée au second plan. Ce combat est mis en images de façon amusante puisque l’auteur représente Fuji et ses amies en soldats ou bien encore en samouraïs lorsqu’elles se confient de leurs problèmes, dans des petites parodies de réunions d’état-major ou de conseils de guerre. En tout cas, on a hâte de découvrir la suite, tout dévoré par la curiosité qu’on est.
