L'histoire :
Hyakkimaru, le bretteur estropié dès la naissance par des démons, continue à chasser ceux qui lui ont volé ses membres. Son compagnon de route, le très jeune Dororo, a été enlevé par des brigands. Ces derniers en ont après un trésor dont le plan de la cachette a été tatoué sur le dos de l'enfant. Tout ce beau monde est aux prises avec Shiranui, un homme qui est dominé par des démons aux formes de requins, lorsque Hyakkimaru arrive enfin à les rejoindre. Aussi téméraire que fort à l'épée, Hyakkimaru ne fera qu'une bouchée de ces nouveaux adversaires. Mais à peine sauvés des requins, les brigands vont profiter d'un moment d'inattention pour mettre leur sauveur KO. Ils essayent alors de s'approprier du trésor, mais des samouraïs avides d'or viennent leur mettre des battons dans les roues. L'heure est à la mêlée et nos héros vont avoir du fil à retordre. Mais vous vous en doutez, il leur reste encore beaucoup d'autres démons à affronter !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dororo regorge de la jovialité propre au style de Tezuka. Malgré des thèmes parfois difficiles, l'énergie de Dororo, que l'on retrouve aussi bien dans les dialogues que dans les dessins, nous fait immanquablement sourire. Les traits de Tezuka ne seront bien sûr pas au goût de tout le monde, son style date et donne souvent à son travail un air enfantin trompeur. Si Dororo n'est nulle exception à cette règle, ceux qui sauront en faire abstraction retrouveront avec plaisir les productions de l'imaginaire du brillant auteur. Reste que si les aventures de nos héros sont distrayantes, leur conclusion précipitée en ce tome nous laissent avec un profond sentiment de manque. C'est vraiment dommage que l'auteur n'ait pas pu développer son histoire dans toute son envergure. Peut-être que cela nous évite de nous lasser d'une action répétitive en 20 tomes, on ne le saura jamais ! Les aventures de ces deux comparses reste un récit plaisant, mais n'est certainement pas le fleuron de l'oeuvre d'un auteur on ne peut plus prolifique.