L'histoire :
Sur l’île de Majorque, en Espagne, l’abbé Butler mène une enquête sur Lashkar Kahn. Il se renseigne auprès d’un inspecteur de police qui, bien que curieux de voir un homme d’église alcoolique faire de telles recherches, lui apprend que le cadavre de Lashkar Kahn a été retrouvé sur les rives de Tétouan. L’abbé Butler se rend donc au Maroc et y rencontre Shaleen. Après s’être assurée que l’homme ne fait pas partie de l’organisation du Vieux de la montagne, Shaleen lui donne le nom d’Iriya et l’abbé retourne ensuite au Vatican pour faire part du fruit de ses recherches. Il insiste également pour se faire retirer la mission mais, malheureusement pour lui, il doit continuer à rechercher le secret qui lie l’Atlantide au Vieux de la montagne. Du coup, l’abbé Butler se rend à Vienne pour se joindre au groupe d’Iriya...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce douzième volume commence avec la présentation d’un abbé complètement improbable en tant que tel (il sait se battre, ne croit pas en l’amour de Dieu et est un alcoolique chevronné). Cependant, le récit ne s’attarde pas trop sur ce portrait insolite et fait à la place enfin avancer les recherches d’Iriya et de ses compagnons. En visitant plusieurs pays sur différents continents, le groupe s’enrichit de quelques nouvelles têtes mais cela permet aux pistes de devenir plus sérieuses et surtout plus précises. Ainsi, l’emplacement de l’Atlantide semble plus ou moins déterminé et on apprécie de voir l’histoire avancer à grands pas, d’autant plus que les changements de décors et les expéditions donnent du rythme au scénario. Toutefois, les explications sur les légendes ont toujours tendance à plomber un peu le dynamisme général et cela donne une impression de ralenti au déroulement des évènements. Quant aux graphismes, le soin et le réalisme du trait sont indéniables mais la qualité de l’édition ne suit pas et cela est flagrant sur les incrustations de photos qui ont un rendu des plus sombres. Néanmoins, ce volume nous réconcilie un peu avec la série qui se montrait molle depuis quelques volumes déjà : espérons que cette remontée du niveau perdure jusqu’à la fin.