L'histoire :
Hideyuki est tiré de sa sieste par son cousin qui lui apporte son courrier dans lequel se trouve une lettre du fameux hongrois Pulitzer. Hideyuki s’empresse de la lire et, une fois qu’il a parcouru tout son contenu, demande à son cousin d’appeler au plus vite Iriya car la situation a changé. A peine a-t-il reçu ce coup de téléphone qu’Iriya se rend chez Hideyuki qui lui annonce que l’Atlantide se trouve en Turquie. En fait, de nombreux éléments convergent vers la ville de Troie qui a donc de grandes chances d’être bâtie au-dessus de la cité disparue. Seulement, avant de lancer une expédition là-bas, Hideyuki souhaite comparer avec Iriya ce qu’ils ont vu dans la tombe de l’empereur Qin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume, Iriya et ses compagnons ne conservent que deux pistes crédibles pour l’Atlantide : soit la ville est entre l’Espagne et le Maroc, soit elle se trouve en Turquie, en-dessous de Troie. Les deux théories se valent et on continue d’apprendre plein de choses sur les légendes et ouvrages de l’époque. Toutefois, comme il s’agit du dernier volume, l’auteur est obligé de prendre une décision et, sans trop en dévoiler sur le dénouement final, on sait à la fin où concentrer les efforts de recherche puisqu’on a enfin les réponses aux questions sur le sujet. De plus, on a également le droit aux révélations sur ce qui a valu à Iriya d’être mal vu par la profession et le récit fait enfin la lumière sur l’identité du chef du Vieux de la montagne qui connaît par ailleurs de nombreuses trahisons internes. Le scenario est donc une dernière fois très épais et bien documenté mais les nombreuses longues discussions ont tendance à plomber le rythme général. Comme toujours, les décors changent pour apporter un peu de dynamisme à l’ensemble mais on a l’impression que beaucoup de déplacements sont dispensables et rallongent inutilement l’histoire. Du coup, même si le scénario est intéressant, on a du mal à s’enflammer au fil des aventures, et la découvertes finale ne nous transporte que très moyennement. Dommage, donc.