L'histoire :
Il y a sept ans de cela, Anita Rocca était en thèse d’archéologie. Un matin, son père lui rendit visite pour lui reprocher de ne pas être allée la veille à Naples pour voir son frère qui faisait l’ouverture de La Trattoria. L’homme lui fit comprendre que son frère est la fierté de la famille et que rien ne doit passer avant les siens. Aujourd’hui, Anita est dans le train pour Sopron avec Demer. Celui-ci s’étonne de voir que la jeune femme fait exprès de ne pas décrocher son portable. Anita refuse d’en parler et lui demande de ne pas insister, tout en continuant d’ignorer volontairement les multiples appels. Une fois à Sopron, Demer et Anita se rendent au laboratoire où a été daté la momie qu’ils ont trouvée et pour faire dater la hache du roi des enfers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce treizième opus se partage entre Hongrie et Asie. En ce qui concerne la partie qui se déroule en Europe, on a d’abord le droit à des révélations sur Anita Rocca avant que cette dernière et Demer ne fassent des découvertes très intéressantes. Pour une fois, on apprend des choses concrètes mais il faut malheureusement bien admettre qu’on a du mal à s’emballer pour autant. Quant à la partie asiatique, on apprend que l’histoire de l’Atlantide serait liée au conte d’Aladin, qui lui-même ferait référence à l’empereur chinois Qin. On a du mal à gober cela et les prétextes fournis manquent de crédibilité : on a surtout l’impression que le récit s’éloigne de plus en plus et que l’auteur ne sait plus quoi inventer, les nouveaux personnages ne faisant qu’allonger une liste déjà un peu trop longue. En revanche, les changements de décors sont agréables à regarder et on apprécie de voir des lieux très connus. Toutefois, cela ne sauve pas complètement le scénario qui reste finalement encore très mou. Dommage.