L'histoire :
Au fin fond de la campagne, à des milliers de kilomètres de toute civilisation, un étrange gamin à queue de singe, Son Goku, vit seul dans une minuscule maisonnette. Un jour, alors qu’il est sorti chasser son déjeuner, il se fait renverser par la voiture de Bulma, mais le garçon est fort comme un roc et s’en sort sans accroc. La jeune fille recherche les Dragon Balls, qu’elle reperd grâce à son radar. Il s’agit de sept boules magiques qui, une fois rassemblées, font apparaître un dragon qui exauce un vœu, et Son Goku en possède l’une d’elles. Comme c’est le seul souvenir de son grand-père, le garçon accepte de la prêter à Bulma mais il restera donc avec elle jusqu’à ce qu’elle les ait toutes trouvées. Dès lors, ils vont vivre des aventures toutes plus déjantées les unes que les autres...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dragon Ball SD n’est pas la suite de Dragon Ball Z, de Dragon Ball GT, ou de Dragon Ball Z Kai, mais tout simplement un remake de l’intégralité de la série Dragon Ball... en SD ! L’histoire y avance évidemment beaucoup plus vite que dans la série originale, l’idée n’étant pas de tout refaire à l’identique mais plutôt de réaliser une mini semi-parodie « mignonne ». Ainsi, ce premier opus est l’équivalent d’environ 3 tomes et demi de la version d’origine et prend donc beaucoup de libertés avec le scénario de base, que ce soit pour zapper les parties les moins importantes ou bien pour apporter des effets comiques supplémentaires. D’ailleurs, le manga peut être lu par des lecteurs ne connaissant pas la licence (si tant est que cela existe), mais l’auteur a aussi pensé à ceux qui connaissent très bien l’histoire en insérant quelques clins d’œil dédiés de-ci de-là. La plupart du temps, l’humour fait mouche et, globalement, malgré le parti pris de ne pas s’encombrer de détails scénaristiques, le manga est plutôt réussi. Côté visuel aussi, la dessinatrice fait du bon boulot : graphismes rappelant ceux des débuts d’Akira Toriyama, types de plans et de découpage du même acabit (d’ailleurs, certaines cases sont des reprises à l’identiques des scènes du manga original), mise en couleur réussie (oui, l’intégralité est en couleurs)... Pas grand-chose à redire, si ce n’est quelques pages moirées, cela venant par contre de l’impression, mais rien de véritablement gênant. Un remake fort sympathique donc, mais qu’apprécieront plus les connaisseurs de la série que de véritables nouveaux lecteurs, et qui donne en tout cas envie de se replonger également dans le titre d’origine !