L'histoire :
Végéta vient de détruire le cyborg C-19. Pour ce faire, il l’a laissé absorber une grosse quantité de son énergie mais il n’en laisse rien paraître. Devant le docteur Gero, Végéta se montre menaçant, comme s’il avait un plan en tête malgré son énergie diminuée. Gero ne veut pas prendre le risque et s’enfuit. Végéta en profite pour avaler un senzu avant de se lancer à sa poursuite, bientôt suivi par le reste du groupe. Le problème, c’est que le terrain est montagneux et que le docteur Gero peut se cacher partout, surtout que - comme c’est un cyborg - il ne dégage pas d’énergie et ne peut donc pas être repéré autrement qu’à l’œil nu ! Faisant simple et sans demi-mesure, Végéta lance une boule d’énergie pour raser les alentours : où que se soit caché Gero, il sera de toute manière atomisé ! Mais, au contraire, le docteur réapparaît alors et absorbe entièrement l’énergie envoyée par Végéta, devenant d’un coup plus puissant ! Maintenant boosté à bloc, le docteur Gero compte attaquer tous les autres membres du groupe un par un tandis que ceux-ci se sont séparés pour mener les recherches, à commencer par Piccolo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans les premiers chapitres, le docteur Gero dépassé par la puissance inattendue de Végéta s’enfuit en direction de son laboratoire où il compte activer des cyborgs encore plus puissants mais difficiles à contrôler. Là, un combat contre un Végéta plus sûr de lui que jamais s’engage, mais rien ne va se passer comme prévu, ni pour Gero ni pour Végéta... Finalement, Akira Toriyama s’amuse encore une fois à proposer une intrigue un peu plus complexe que ce qu’il avait annoncé de prime abord, et c’est tant mieux. En plus, le mangaka enrichit son récit avec de bonnes idées : les voyages dans le temps de Trunks ne relèvent pas d’une solution aussi simple qu’on aurait pu le croire puisqu’il ne peut pas modifier son propre futur et ne fait que créer une réalité parallèle, mais en plus il semble qu’une sorte de monstre aurait utilisé lui aussi la fameuse machine à voyager dans le temps à l’insu de tous ! Parti après Trunks, mais revenu dans le passé avant lui, la créature serait responsable des petites différences de l’histoire que le jeune homme a notées jusqu’ici... Enfin, les derniers chapitres nous font comprendre que, malgré la situation déjà peu avantageuse pour Son Goku et sa bande qui sont dépassés par la puissance des cyborgs, la créature en question serait encore bien plus puissante ! Et pendant ce temps-là, Goku est terrassé par sa maladie et doit être mis en sûreté pour qu’il échappe à ces nouveaux cyborgs qui ont pour seul but de le tuer... Les affrontements, comme dans le précédent volume, se montrent d’emblée plus violents et plus directs aussi : les méchants ne sont plus là pour rigoler ! Visuellement aussi, ces phases-là sont de plus en plus impactantes. Pour le reste, le mangaka produit des planches de plus en plus fournies et qui fourmillent souvent de détails, et où tout le remplissage est constitué de décors, mais sans aucun tramage. Un travail de fourmi à l’ancienne qu’on n’a plus très souvent l’occasion d’admirer de nos jours... Beaucoup de choses se passent donc dans ce tome et on est comme toujours pris par le récit, la lecture se déroulant d’une traite. Même sans affrontement titanesque, cela prouve qu’Akira Toriyama sait y faire, et on en redemande ! Rendez-vous pour la suite donc, qui devrait voir la situation empirer encore d’un cran...
