L'histoire :
Il ne reste que quelques secondes avant la fin du drop game et c’est Yuzuru qui a la balle entre ses mains. Si la jeune fille marque un panier, elle devra rester la honey de Kai mais aura en revanche la chance d’être libre si elle rate son tir. Tiraillée par le choix, la jeune fille finit par lancer et, alors que la balle s’approche du panier, Kai s’élance aussitôt vers ce dernier. Le garçon parvient à marquer les points suffisants pour lui faire remporter la victoire mais il se blesse la main gauche en retombant sur le sol. Chihaya est furieux de n’avoir pu séparer Kai de sa honey et sa colère augmente d’un cran quand Kai propose à Yuzuru de choisir le lieu de leur prochaine sortie en récompense de leur victoire. Quelques jours plus tard, les deux jeunes gens se rendent dans un parc réservé aux amoureux : n’ayant pas de petit ami, Yuzuru n’avait jamais pu s’y rendre et souhaite donc profiter de l’occasion. Seulement, il faut prouver à l’entrée qu’on est un couple en s’embrassant, ce qui met la demoiselle mal à l’aise. C’est alors que surgit Chihaya et celui-ci vole une bise sur la joue à la demoiselle : ils peuvent donc rentrer à deux dans le parc en plantant Kai à l’entrée, et Chihaya va en profiter pour montrer sa véritable personnalité à la demoiselle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, l’intrigue se montre consternante : alors qu’elle voulait trahir Kai la veille, Yuzuru se rend compte qu’elle est amoureuse de lui lorsqu’il la tripote de force, et c’est maintenant au tour du gentil Chihaya de se montrer odieux avec le jeune fille. Non seulement il était très prévisible que Chihaya soit hypocrite, mais les raison pour lesquelles il agit de la sorte sont complètement ridicules : il aurait voulu être lui-même le honey de Kai et non pas un maître ! Du coup, ce n’est pas un mais deux garçons qui tripotent de force Yuzuru qui, malgré ses paroles, ne semble pas détester se faire humilier. Certes, les graphismes sont de bonne qualité, avec un trait fin et des personnages aussi séduisants les uns que les autres, mais cela ne suffit pas à nous faire oublier à quel point le scénario est affligeant. Bref, ce deuxième volume ne fait que confirmer la mauvaise impression laissée par son prédécesseur et on ne croit pas une seule seconde que la suite puisse être mieux pour cette série qui fait partie de ce qu’on peut faire de pire dans le shôjo.