L'histoire :
Yuzuru s’est rendue chez Chihaya pour récupérer sa bague mais, hélas, le jeune homme en profite pour lui sauter dessus. Yuzuru ne comprend pas car le garçon lui avait promis de ne plus lui faire de mal. Chihaya lui explique donc qu’il pensait ses paroles à ce moment-là mais que, depuis que Kai travaille pour donner de l’argent à Yuzuru, la famille de ce dernier est devenue la risée des autres lycéens. Etant amoureux de Kai, Chihaya ne peut tolérer une telle situation et veut punir la jeune fille : il jette la bague de cette dernière dans une mare de son jardin avant de violer la belle. Pire encore, à chaque fois que cette dernière jouit, il lui fait un suçon pour que Kai puisse constater plus tard qu’elle a été touchée par un autre. Ainsi, Chihaya est sûr que Kai quittera Yuzuru car il a toujours laissé tomber les demoiselles touchées par un autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le premier tiers du volume, Chihaya s’en prend une fois de plus à Yuzuru et, pour ne pas changer les habitudes, décide de la violer pour tenter de la séparer de Kai. Bien évidemment, on remarque que la demoiselle a juste oublié de se débattre (ce serait dommage de résister alors qu’on n’est pas consentante) et on ne peut que déplorer encore une fois le manque d’originalité de cette partie. Puis, histoire de rester dans la thématique du viol, c’est Kayaka qui passe ensuite à l’attaque en décidant de violer Kai pour tomber enceinte de lui et ainsi le forcer à l’épouser. La mangaka fait alors le coup de l’arroseur arrosé (enfin, ici, du violeur violé) lorsque Kai décide de ne pas se laisser faire et de se retourner contre Kayaka pour... la violer (ce qui n’est pas une vengeance très intelligente vu qu’elle était venue à l’origine pour avoir un rapport avec le jeune homme)... Pathétique ? Cela ne s’arrête pourtant pas là : pour finir, Yuzuru se prend la tête pour trouver un cadeau d’anniversaire à Kai et décide de demander de l’aide à Chihaya, son violeur attitré qui va alors - oh surprise - essayer une fois de plus de la violer... En résumé, soit l’auteur produit un scénario des plus stupides, soit ce sont ses personnages qui sont censés l’être, mais en tout cas il paraît difficilement concevable de faire pire. Véritable apologie du viol, ce volume confirme une fois de plus la consternation que l’on ressent à la lecture d’un titre aussi nauséabond.
