L'histoire :
Kai et Yuzuru ont enfin passé la nuit ensemble et la demoiselle a connu son premier rapport. Ce matin, alors qu’ils sont partis pour remettre le couvert, Tôi - la majordome de Kai - fait irruption dans la chambre : le jeune homme doit absolument mettre un costume avant de se rendre chez Kayaka. Pendant que Yuzuru se rend donc seule en classe en espérant que personne ne devine qu’elle a eu son premier rapport, Kai rencontre le père de Kayaka. Celui-ci reconnaît que les fiançailles de Kai et Kayaka étaient jusque-là une blague entre les deux familles mais un nouvel élément vient de changer la donne. En effet, il a reçu une photo de Kayaka attachée à un lit avec Kai qui se penche au-dessus d’elle : pour expliquer cette situation, Kayaka lui a dit avoir été violée par le jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, Kayaka fait tout son possible pour séparer Kai et Yuzuru. Pour ne pas changer, la jeune fille remet ses fiançailles sur le tapis, mais cette fois de manière plus concrète puisqu’elle fait croire à son père que Kai l’a violée. Non seulement le coup des mensonges glauques n’est pas original, mais on a bien du mal à croire aux réactions des personnages : le père de Kayaka est étrangement calme quand on parle du viol de sa fille, cette dernière trouve moins humiliant de dire qu’elle s’est fait violer plutôt que d’expliquer qu’elle était simplement attachée en sous-vêtements et, bien entendu, Kai ne fait rien pour rétablir la vérité - après tout, c’est quand même bien de passer pour un violeur... Après cela, Yuzuru n’ose pas lui demander s’il va vraiment se fiancer : plutôt que de mettre les choses à plat et de faire avancer l’histoire, elle préfère se torturer les méninges pendant un mois entier du moment qu’elle est payée pour rester auprès de Kai (et coucher avec lui...). Dans le genre cruche soumise, sans intérêt et pas farouche quand on met la main dans sa culotte (qu’il s’agisse de Kai ou d’un autre), la jeune fille est un modèle de ce qu’on fait de pire : son seul désir est d’être l’esclave sexuelle la honey de Kai et elle arrive même à s’étonner que sa mère lui donne une gifle pour avoir découché et être revenue le lendemain avec Kai. Puis, une fois les histoires de fiançailles réglées (même si on ne doute malheureusement pas que cela refera surface par la suite), on a le droit à une nouvelle manière de faire de Yuzuru la honey de quelqu’un d’autre : depuis le début, on nous rabâche que tout tient à la boucle d’oreille mais, désormais, on apprend qu’il suffit en fait d’acheter les gens (personne ne remarque qu’il s’agit là de prostitution ?!). Bref, navrant et sans originalité, ce volume ne fait que souligner une fois de plus l’inutilité de la série.