L'histoire :
Sur le toit du lycée, Ichimatsu se plaint à ses amis de s’être fait jeter une fois de plus mais que ce râteau est le pire de tous : non seulement la demoiselle n’a pas voulu de lui, mais en plus elle lui a dit que toutes les autres filles à qui il a envoyé une lettre d’amour auparavant sont dégouttées par lui. Koume (son pote qui complexe à cause de son physique enfantin) et Kamiya (son amie d’enfance) lui font remarquer que sa lettre est plutôt illisible tant les fautes d’orthographe sont nombreuses. Quant à Takezo, celui-ci est un vrai geek et il leur fait comprendre que dans un jeu de simulation de drague, ils seraient forcément de mauvais personnages. Un peu plus tard, les trois garçons sont encore en train de déprimer sur le toit du lycée et Ichimatsu s’appuie sur le grillage. Hélas, celui-ci cède sous le poids du garçon qui commence à tomber dans le vide. Il est heureusement sauvé par une jeune fille très dénudée qui apparait subitement. Cette dernière leur annonce ensuite que l’un d’eux est en fait un prince extra-terrestre victime d’une malédiction qui le condamne à être célibataire à vie, à moins qu’il ne séduise l’une des 12 filles placées sous les signes du zodiaque et possédant le pouvoir de ces constellations...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Flame of Recca et Mär, c’est avec une pointe de curiosité et d’excitation que l’on ouvre ce nouveau titre de Noboyuki Anzai. Cette fois, l’histoire ne se déroule pas dans un univers différent mais dans notre monde : trois lycéens (un geek pur et dur, une racaille et un autre au physique enfantin) sont désespérés car ils ne trouvent pas de copine, mais ils découvrent que l’un d’eux est peut-être un prince extra-terrestre qui n’a le choix que parmi 12 filles particulières... Avec sa parodie du début du synopsis de Superman, l’intrigue ne vole clairement pas très haut et se contente de nous présenter les personnages ainsi qu’une bribe de scénario. Heureusement, même si ce dernier est plutôt creux, on évite le naufrage grâce à une déferlante de gags et un ton humoristique qui tourne les personnages en dérision. De plus, le mangaka nous a habitués à des titres de qualité et cela nous laisse espérer une suite d’un meilleur niveau. Graphiquement, on reconnaît sans peine le style de l’auteur à travers le design des personnages mais, là encore, on n’est pas en face de ce qu’il a fait de mieux, même s’il y a des qualités comme un découpage et une mise en scène dynamiques et un tramage varié : les personnages n’ont pas toujours une silhouette soignée et le fan-service est parfois à la limite du bon goût. Au final, ce premier volume n’est pas très concluant mais le deuxième volet saura peut-être nous convaincre un peu plus. Attendons de voir...
