L'histoire :
Lorsqu’elle était au collège, Mao était amoureuse de son camarade Kamiichi. Ce dernier étant très populaire, la jeune fille n’a jamais osé lui faire sa déclaration : avec ses couettes, son look banal et sa grande timidité, elle était même persuadée d’être invisible. Aussi, lorsqu’elle le recroise aujourd’hui et que celui-ci la trouve très belle, Mao est heureuse et accepte de lui donner son numéro de téléphone. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Kamiichi est en fait un coureur de jupons qui ne souhaite que coucher avec les filles et leur soutirer de l’argent avant de les jeter. Pendant ce temps-là, Arachne décide de retourner sur Terre pour s’en prendre aux 12 filles des constellations du zodiaque puis aux princes. Une fois là, alors qu’il fait nuit, elle rencontre Kamiichi qui a l’odeur du verseau sur lui. Aussitôt, Arachne lui injecte une petite créature dans le corps pour le transformer en monstre et s’en prendre à la demoiselle placée sous le signe du verseau : Mao...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’entrée de jeu, on fait connaissance avec Mao : on l’avait déjà croisée auparavant mais c’est maintenant que la jeune fille se montre vraiment intéressante. En effet, en plus d’être l’élue du cœur de Takezo, elle est placée sous le signe du verseau, ce qui va attirer bien évidement les méchants de BB0. Son histoire avec Kamiichi est classique - voire parfois un peu mièvre - et n’est au final pas très captivante, mais les scènes d’action que cela va entraîner quand Takezo et Ichimaru vont la protéger sont quant à elles assez agréables. Ichimaru se découvre un nouveau pouvoir (dont l’étendue est pour l’instant un mystère) et le potentiel de la puissance du sagittaire prend une dimension surprenante, sans oublier qu’on fait connaissance (brièvement) avec les 4 adversaires principaux d’Ichimaru et de ses amis. Le dernier-tiers du volume nous laisse en revanche plutôt perplexe : les vilains préfèrent ne pas tuer les princes pour que ceux-ci aient le temps de devenir forts (?!) mais ils envoient un assassin fou pour les évaluer. Là, il faut bien admettre qu’on a du mal à saisir l’intérêt de la manœuvre. Bref, l’histoire semble avoir trouvé son rythme mais on reste un peu dubitatif devant l’ensemble qui est somme toute assez classique et dont l’humour a toujours du mal à fonctionner. Concernant les graphismes, le mangaka n’a toujours pas atteint le niveau qu’il a pu avoir sur Mär, notamment car il utilise beaucoup de traits épais pas toujours gracieux, mais le rendu est tout de même satisfaisant. Par contre, on regrette que la qualité d’édition soit aussi médiocre : l’encre bave et déteint d’une page à l’autre, ce qui ne rend pas du tout honneur aux dessins. Un volume encore moyen au final, mais qui fait au moins un peu décoller le récit.
