L'histoire :
C’est la rentrée à la Sentaï School, l’école où l’on forme les super-héros de demain. Et ce premier jour apporte une belle récolte de nouveaux. Tout d’abord Ken Eraclor, robot inachevé dont l’inventeur est parti a Tahiti après avoir gagné au loto. Son but : passer aux yeux de tous pour un humain tout en acquérant une formation de justicier. Viennent ensuite Tôa Girara, maître en arts culinaires, Hongô Wing le ténébreux, Keiji Jasper le positif, et Duke le beau gosse musicien. Tous sont très motivés à devenir des héros hors pair et la présentation des différents cours par leur professeur principal, M. Spectreman, les enchante : cours de sport avec Muscleman, de combat avec Judo Boy, de cape avec Comenor, de Costume avec Lady Oscar, de ténébritude avec Harlock, etc. Seuls les meilleurs réussiront, et les autres finiront comme héros de série Z diffusées tard dans la nuit. Mais la grande motivation de notre équipée, à laquelle vient bientôt s’ajouter d’autres larrons tels Guy L’Cobra le rebelle ou Koji Alcor le paysan, provoque souvent diverses catastrophes en tout genre, allant même parfois jusqu’à la destruction de l’école, au grand dam du proviseur, Ultrasama, et de son assureur.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alléluia ! Voici la parodie qu’attendaient tous les fans de mangas, d’animes, de jeux vidéos, de série TV, de cinéma et, bien évidemment, de sentaï. Mixez tout ça avec une bonne dose d’humour faite de situations improbables et de jeux de mots, et vous obtenez la recette de Sentaï School. Même si tout un chacun peux se payer une bonne tranche de rigolade, il est néanmoins vrai que de nombreux gags nécessitent une culture générale assez étendue dans ces domaines. Ainsi, on n’appréciera à 100% les histoires que si l’on connaît la plupart des séries animées (Rémi, JudoBoy, Sailor Moon, Ranma…) et séries TV (Zorro, Davy Crokett…) qui passaient en France dans les années 80/90, les sentaï les plus connus (Ultraman, Spectreman…), mais aussi les mangas plus récents (GTO, YuGiOh, Shaman King, BlackJack…), les jeux vidéos (Mario…), les comics ou les références cinématographiques diverses (Batman, James Bond, Alien, Godzilla…). Chaque case déborde ainsi de gags et de références en tout genre, et le design SD (super deformed) des personnages renforce encore l’humour omniprésent. Le dessin colle parfaitement à l’ambiance et l’auteur sait créer des visages très expressifs dont la simple vue provoque l’hilarité. On en redemande !