L'histoire :
C’est la révolution à la Sentaï School ! Alors que tous nos héros se demandent pourquoi Bibi, la sœur de Keiji, se trouve elle aussi devant l’école, son frère fait part de sa découverte à ses amis : des casiers ont été installés dans les couloirs et les salles de classes possèdent deux fois plus de bureaux. Même les toilettes semblent avoir été séparées en deux… C’est alors que la vérité saute aux yeux de tout ce petit monde : l’école vient d’être ouverte aux filles ! C’est mademoiselle Gégé, la nouvelle professeur polyvalente (elle peut en effet aussi se transformer en bibliothécaire, infirmière, cantinière…) qui en est responsable. Ultrasama a donc prévu de nouveaux cours (mode, adulation du héros, sacrifice…) mais ceux-ci ne plaisent pas à Gégé, qui estime que les filles ne doivent pas être que des faire-valoir… Plus tard, suite à la recrudescence des inscriptions en première année, les classes débordent, et Ultrasama décide d’organiser des examens de passages en seconde année afin de répartir les élèves. C’est l’occasion pour nos héros de montrer de quoi ils sont capables… Plus tard encore, suite à la destruction de la Sentaï School, nos amis vont devoir intégrer des écoles normales pas vraiment faites pour eux. Mais une menace s’abat sur la ville, et les héros vont devoir reprendre du service !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les personnages sont en place, les auteurs ont pris leurs marques et l’expérience est là. Ce second volume des aventures de nos super-héros en herbe part donc sur de bonnes bases. Et l’on n’est pas déçu par les nouvelles péripéties que nous livrent Philippe Cardona et Florence Torta. C’est même tout le contraire. Certains épisodes comme Retour vers le Sentaï, qui nous fait découvrir la jeunesse d’Ultrasama et du méchant Stratéquerre, ou Resident Sentaï, parodie délirante du jeu vidéo Resident Evil, resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Les références sont une nouvelles fois très nombreuses, allant des jeux vidéos aux mangas, des séries TV (La petite maison dans la prairie) aux films (Monster & co), et même à la musique, avec de nombreux clin d’œil à Iron Maiden. Les dessins et la mise en scène ont encore gagné en qualité et, même si l’ensemble possède un trait SD et que l’auteur n’utilise pratiquement pas les trames, la qualité graphique est tout de même au rendez-vous, avec des encrages et des effets très bien réalisés à la main. Encore une fois, si vous voulez mourir de rire, n’hésitez pas et jetez vous sur cet album !
