L'histoire :
Les membres du Gokus ont réussi à trouver le repaire de la bande des Zéros. En les voyant arriver au bar, Takashi comprend immédiatement la situation : ceux-ci sont venus pour violer Saeko, la copine du chef des Zéros. Dans une vaine tentative, l’adolescent frappe l’un des Gokus à la tête avec une bouteille mais cela n’est pas suffisant pour en venir à bout. Finalement, Saeko est kidnappée et Takashi est horrifié par la situation. Juste après que les quatre membres de la bande ennemie soient partis avec la jeune femme, Kazua arrive à son tour au bar et Takashi lui fait un résumé des évènements. Les deux garçons partent alors ensemble à la poursuite des kidnappeurs. Pendant ce temps-là, Saeko est retenue dans la voiture des Gokus et réfléchit à un moyen de s’en sortir sans trop de dommage. Elle demande une cigarette au conducteur et, en s’approchant pour un prendre une dans le paquet, elle se jette sur le volant. La voiture fait alors une embardée sur la route et rencontre un poteau, juste devant le commissariat de la police…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent où les premières pages manquaient de rythme, celui-ci commence de façon très intense avec l’enlèvement de Saeko et l’éclatement de la guerre entre les Gokus et les Zéros. La plongée dans l’action est immédiate et on est véritablement embarqué par l’histoire, vibrant au rythme des personnages tout en craignant pour eux. La tension est palpable jusqu’à la toute dernière page et les scènes de combats sont d’ailleurs assez éprouvantes. Malgré cet environnement violent, l’auteur nous offre tout de même une petite touche de romance avec Takashi qui semble s’amouracher (réciproquement) d’une demoiselle peu fréquentable. Si l’histoire n’est franchement pas joyeuse, les graphismes sont en revanche réjouissants : traits incisifs, personnages aux visages réalistes et expressifs, cases fournis, décors soignés… Ce troisième volume confirme une fois de plus que cette série est passionnante et, si vous ne craignez pas une plongée en enfer, cette lecture se montre tout bonnement indispensable.