L'histoire :
Takashi s’est fait convoquer par la quatrième brigade de police. Au commissariat, il se retrouve dans une pièce avec deux agents : l’un d’eux reste muet tandis que son collègue interroge le jeune homme à propos du rassemblement. Le lycéen fait semblant de n’être au courant de rien, même quand on lui montre une photo de lui prise pendant les évènements. Puis, le policer qui était muet depuis le début se met à parler : il explique à Takashi qu’il aime lui aussi rouler à moto avant de proposer au garçon de faire un peu d’exercice. Mis en confiance, le jeune homme accepte et se fait emmener par le policier au dojo du commissariat. Là, Takashi aperçoit Ayase qui refuse de balancer ses potes au policier qui le lamine au judo. Puis, Takashi arrive aux vestiaires où le policier lui jette un kimono à enfiler. Le lycéen réalise alors qu’il s’est fait avoir et va se faire frapper en toute légalité par l’agent de police…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier chapitre donne clairement le ton de ce volume : Takashi connaît ses premiers démêlés avec la police et s’investit encore plus dans le monde des bosozokus. Bien plus fort que le sentiment d’appartenance à un groupe, le jeune homme se rend compte qu’il n’y a que le fait de rouler à moto qui le fasse vraiment vibrer. Ses réflexions le poussent encore plus à mépriser ses semblables et, sans qu’il en ait forcément conscience, lui-même. Pendant ce temps, on assiste également au déclin des autres personnages, que ce soit Maniyon ou la famille de Takashi. Au fil des volumes, les gags sont presque devenus une rareté et le ton réaliste du récit ne fait que renforcer l’aspect captivant - mais tragique - de l’histoire. Par ailleurs, le trait incisif de l’auteur nous offre des graphismes de bonne qualité qui font parfaitement ressortir le côté « à fleur de peau » des personnages. Ce volume confirme une fois de plus que Bakuon retto est définitivement une série à posséder dans sa bibliothèque.