L'histoire :
L’unité Alpha, composée exclusivement de ninbens a été entièrement réduite à néant, tous ses membres ayant été découpés en morceaux. Voyant cela grâce aux caméras situées sur le lieu du carnage, la scientifique responsable de l’unité est en pleurs car c’est son travail qu’elle voit détruit de la sorte. Tamaki est quant à lui furieux et ne tolère pas l’échec. Aussi, il réprimande la scientifique et se met à l’étrangler violement. Toutefois, il arrête son geste un peu avant de tuer la femme et lui ordonne de réveiller la dernière créature qu’ils élèvent encore dans une cuve. Cela redonne le sourire à la scientifique qui se réjouit à l’idée du massacre que va faire la bête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce neuvième volume marque la fin d’un cycle puisqu’on assiste à la fin des affrontements à Deadman Wonderland. En effet, les troupes de Makina se battent contre les monstres créés par Tamaki, et les deadman « indépendants » prennent également part à l’action. Il y a de fait beaucoup de rythme puisque les blessés et les cadavres sont nombreux et que les combats s’enchaînent avec presque aucun temps mort, les graphismes soutenant efficacement la vitesse et la violence. Seulement, ce dynamisme ne nous maintient pas en éveil pour autant car la surenchère de cruauté est franchement ridicule. De plus, on a encore le droit à des rebondissements improbables (le pire étant le changement qui s’opère chez Tamaki quand on lui dit qu’il n’est pas le vrai grand méchant qu’il croit) qui font soupirer d’exaspération, et les quelques révélations qui nous sont faites ne sont absolument pas surprenantes. Quant au dénouement général, beaucoup de choses restent en suspens : cela laisse certes des pistes pour la suite mais donne néanmoins une sensation de fin bâclée et vite expédiée. Bref, cette fin de cycle est aussi peu intéressante que les volumes précédents et on ne croit pas que la suite sera d’un meilleur acabit.