L'histoire :
En découvrant que ce qu’il reste du crâne d’œuf n’est qu’une bouillie de chair enfermée dans un cube, Karako est horrifiée car ce traitement est tout simplement ignoble à ses yeux. Pourtant, il s’agit du seul moyen d’empêcher le monstre de réagir à certaines longueurs d’ondes. De con côté, Ganta est seul dans une pièce où il essaye de se défaire de ses menottes. Il est alors rejoint par Shiro et se met tout de suite en position de combat : la demoiselle a tué tous ses amis et il compte bien se venger ! A la surprise de Ganta, Shiro avoue être le crâne d’œuf et Aceman : elle a quelques bribes de souvenirs des carnages qu’elle a commis. Puis, elle lui demande pardon en pleurant avant de s’enfuir en disant se détester. De son côté, Makina découvre les notes de la mère de Ganta sur les expériences scientifiques auxquelles elle a autrefois participé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dédié à Shiro, ce onzième volume ne se montre avare ni en révélations ni en action. En ce qui concerne la levée des mystères, on apprend que c’est bien Shiro qui a tué tout le monde, la nature de son lien avec Ganta et comment s’est développé son pouvoir. Malheureusement, on avait déjà tout deviné avec les éléments disséminés au cours des opus précédents et l’effet de surprise est donc complètement annihilé. De plus, nous montrer une fillette devenir folle à cause des expérimentations ne fait qu’ajouter du pathos au récit qui n’avait pas besoin de cela pour se montrer décevant. Du côté de l’action, on a le droit à des carnages en bonne et due forme, soit à travers des flashbacks soit parce que les amis de Shiro investissent les lieux. Néanmoins, il n’y a rien de bien palpitant et on parvient malheureusement à s’ennuyer. Cet opus peut donc être oublié et ceux qui ont encore le courage de poursuivre l’histoire passeront directement à la suite qui s’annonce surtout riche en action.