L'histoire :
Un soir après dîner, le seigneur Tokugawa Yoshimichi, du clan Owari, se met à cracher du sang en grande quantité sous les yeux de ses sujets qui n’esquissent pas le moindre geste pour tenter de soigner la jeune femme. Du coup, cette dernière meurt sous leurs yeux, victime d’un empoisonnement. Rapidement, la rumeur se répand dans tout le palais. Hélas, la fille du shôgun n’a que quatre ans et a la santé fragile. Il n’est pas dit qu’elle pourra prendre la place de sa mère, même si sa gouvernante est déterminée à assurer la régence. Dans l’ombre, un complot s’organise pour que ce soit Yoshimune qui devienne le nouveau shôgun...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la mort du cinquième shôgun dans les premières pages, ce septième volume donne le ton : ici, les complots vont être au programme et les trahisons vont se succéder. Ainsi, les différentes héritières susceptibles d’obtenir le pouvoir ne sont pas prêtes à assumer le rôle de shôgun, et ce sont donc les luttes des clans que l’on découvre. C’est un homme du nom d’Ejima qui va hélas être la cible d’un complot pour faire prévaloir une prétendante plutôt qu’une autre : très loyal et peu aimé des femmes qui le trouvent trop poilu, son plus grand crime va être son honnêteté et son amour pour une actrice. Une nouvelle façon de comploter nous est donc décrite et on est fasciné à la fois par le portrait de la victime et par le déroulement de la tragédie. Puis, la sixième shôgun va elle aussi connaître des déboires : entre une politique parfois critiquée et des progénitures apparemment pas à la hauteur, la jeune femme n’est pas au bout des ennuis. Cela relance efficacement l’histoire tout en continuant de la renouveler et de l’enrichir : indubitablement, le récit nous réserve encore des surprises et il est évidemment qu’on brûle d’envie de les découvrir. A suivre donc.