L'histoire :
Cela fait maintenant cinq ans que le shôgun est un homme. Ainsi, les hommes qui habitaient au pavillon et ont été chassés mènent désormais une vie bien différente. Ihé et Ryôjin ont ouvert un dispensaire à deux car aucun n’avait suffisamment d’argent pour être autonome. S’ils apprécient de sauver les malades, ils regrettent néanmoins de ne plus pouvoir mener de recherches sur la variole du tengu. Au palais, Dame Harusada se sert de son shôgun de fils comme d’une marionnette : elle s’occupe de la politique et ne demande à son fils que d’être un bon étalon. Seulement, certains commencent à critiquer sa façon de gouverner et s’inquiète du grand nombre d’enfants que fait le shôgun...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que le shôgun soit enfin un homme, ce n’est pas pour autant que l’histoire se termine. Au contraire, la situation est totalement bouleversée et les complots changent également. Ainsi, le pavillon est rempli de femmes et les serviteurs du shôgun sont des hommes, mais c’est la mère du seigneur qui règne en fait sur le pays. Le shôgun n’est donc qu’un étalon, un peu trop efficace d’ailleurs, et il commence à ne plus vouloir suivre aveuglément les ordres de sa mère, tandis que, dans l’ombre, les opposants au gouvernement craignent pour le pays et cherchent un remède contre la variole. On a donc toujours le droit à des complots, des jeux de pouvoirs, des manipulations et des choix politiques, rendant le récit toujours aussi palpitant, intéressant et original. Chaque volume nous transporte dans un Japon féodal remanié et passionnant, on ne peut qu’être conquis et absorbé par la lecture qui nous réverse des moments tragiques et capitaux. Encore un très bon volume !