L'histoire :
Gyuki raconte à Rikuo sa rencontre avec le grand-père du jeune homme il y a longtemps, puis lui explique la raison pour laquelle il a aujourd’hui décidé de le tester. En fait, il ne souhaitait pas survivre à cet affrontement : soit Rikuo se révélait faible et lâche et Gyuki le tuait, soit l’humain se montrait digne d’hériter du titre de 3ème Nurarihyon, mais dans tous les cas le yôkai avait prévu de se donner la mort à la fin. Pourtant, après l’avoir vaincu, Rikuo empêche son subordonné de se suicider et lui pardonne ses actes, comprenant qu’il a fait cela pour le bien futur du clan. Le lendemain, de retour dans la demeure du clan Nura, Rikuo, qui a repris sa forme humaine, explique à Gyuki qu’il se rappelle des événements de la veille, ainsi que de tout ce qu’il s’est passé lors de ses précédentes transformations. Puis, il lui déclare qu’il a pris sa décision et qu’il a décidé d’accepter son sang yôkai et de prendre officiellement la succession de son grand-père... Mais tandis que les problèmes internes du clan Nura se solutionnent petit à petit, un groupe de démons décime le clan Hihi affilié à Nura et va bientôt s’en prendre directement à Nurarihyon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers opus qui se posaient surtout comme une grosse introduction, ce nouveau volet donne enfin un peu plus de corps à la série. Déjà, la fin du tome précédent lançait le mouvement et cela éclot dans les premiers chapitres de ce volume 3. Le principal changement vient de Rikuo qui décide d’embrasser son destin et devient donc enfin moins passif. Egalement, certains personnages secondaires prennent de l’ampleur, comme le grand Nurarihyon qu’on voit à l’œuvre ou encore Yura, la jeune onmyoji, qui se montre finalement bien plus puissante qu’on ne l’imaginait. Le récit continue d’avancer doucement et de manière assez classique, et néanmoins reste prenant, notamment avec l’émergence de nouveaux ennemis venus de l’extérieur. Les graphismes aussi sont en amélioration mais on regrette tout de même que le mangaka semble moins utiliser le pinceau et le style des estampes (d’ailleurs, les petites illustrations dans ce style entre les chapitres ont disparu). Un opus sympathique en résumé et dont on espère que la suite continuera ainsi à développer l’intrigue pour enfin prendre à bras le corps tout le potentiel de la série.