L'histoire :
Anna, Moko et Mizuki sont toujours en train de discuter dans le café et n’ont pas vu que le harceleur de cette dernière se trouve juste derrière elles. Ushijima et ses sbires entrent à leur tour et aperçoivent les call-girls. Ueno ne veut pas que sa petite amie le voie à son tour et part donc s’isoler aux toilettes pendant qu’Ushijima et Masaru parlent avec les filles. De là, il lui envoie un message pour lui dire qu’il l’attend chez lui et la jeune femme quitte donc ses collègues pour rentrer. Mizuki se rend ensuite aux toilettes, discrètement suivie par son harceleur qui s’en prend à elle une fois tous deux isolés. Mais Ushijima trouve qu’Ueno met trop de temps à revenir et demande donc à Masaru d’aller voir ce qu’il fabrique. Ce faisant, Masaru jette un œil aux toilettes des femmes et voit Mizuki en prise avec un homme armé d’un cutter. Aussitôt, il alerte Ushijima et ce dernier vient alors parler au désaxé. Il se montre compréhensif et lui dit comprendre ce qu’il ressent, et l’homme finit par baisser son arme. L’usurier la récupère alors et met un coup en plein dans la tête du harceleur avant de lui dire ses quatre vérités…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 16 chapitres centrés sur le monde des prostituées, l’auteur nous en ressert encore 7 supplémentaires dans ce nouveau volume. Certes, l’histoire générale de ces professionnelles colle à l’ambiance : leur vie est moche, le ton est glauque… Mais voilà, le problème est que ce manga se nomme Ushijima, l’usurier de l’ombre et que ce dernier est plus que relégué à l’arrière plan depuis 3 tomes. Le véritable business du yamikin est mis de côté et on perd donc tout l’aspect malsain des manœuvres pièges que met d’habitude en place l’usurier pour saigner ses victimes. De plus, l’histoire des prostituées se termine de manière attendue mais avec une pointe de happy end en plus qui ne colle vraiment pas au reste. Bref, après ce passage fatigant, l’auteur enchaîne avec, de nouveau, l’histoire d’un accro aux machines à sous, mais couplée cette fois-ci avec l’histoire de la mère de ce dernier qui va elle aussi sombrer dans le surendettement. Pour cette partie, on retrouve enfin le yamikin manipulateur qu’on n’attendait plus, mais bien trop peu pour rattraper le niveau général de ce septième tome. La qualité des graphismes remonte un peu : les décors sont fournis et variés et l’auteur perd pour le moment son habitude à sur-exagérer les réactions faciales des personnages. Par contre, l’édition n’est toujours pas à la hauteur : les salissures d’encre sur les parties blanches sont régulières et on se retrouve même parfois avec du noir sur les doigts. De plus, le dernier chapitre présente un défaut de fabrication énorme avec une tâche qui endommage 2 planches successives, mais ce dernier n’est peut-être pas généralisé à tout le tirage.