L'histoire :
Kobori est représentant d’une société de matériel médical et son métier consiste à démarcher quotidiennement les médecins pour essayer de leur vendre de la marchandise. Seulement, cela fait plusieurs mois que ses ventes n’ont pas augmenté, ce qui lui vaut souvent des réprimandes de son patron. Ce dernier lui reproche principalement son manque de volonté et d’énergie. Il humilie également son salarié car, en dépit de son ancienneté, celui-ci a de moins bons résultats qu’un autre représentant, Togoshi. Après cet enguirlandage, le jeune homme en question donne l’un de ses secrets à Kobori : il fait de bonnes ventes car il va souvent à des rendez-vous organisés avec des infirmières, ces dernières étant des sources d’informations très utiles après quelques verres. A la fin de la journée, Kobori va boire avec l’un de ses amis et collègue, Itabashi. Constatant la déprime du représentant, Itabashi lui propose alors une activité distrayante qui change de l’ordinaire : il existe des salles de machines à sous illégales dans lesquelles on peut gagner beaucoup d’argent. Kobori refuse dans un premier temps, mais la mort d’un proche va le faire changer d’avis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait déjà plusieurs volumes que les histoires durent en longueur et celle de ce nouveau tome ne fait pas exception à la règle. En effet, sur onze chapitres, on suit Kobori, un salaryman qui se fait humilier au travail, n’aime pas son métier et dont la vie de famille bat de l’aile. Cependant, il sort le soir avec un ami / collègue, Itabashi, qui lui fait découvrir, entre autres, le monde du jeu et qui emprunte de temps en temps de l’argent à Masaru, l’un des sous-fifres d’Ushijima. Si la descente aux enfers de Kobori est relativement bien décrite, il n’en demeure pas moins que celle-ci est trop longue et que la mollesse du personnage est exaspérante. De plus, il faut attendre le tout dernier chapitre pour savoir qui de Kobori ou Itabashi va finalement se retrouver en conflit avec l’usurier (qui apparaît d’ailleurs très peu lui aussi). Du coup, l’ensemble manque de rythme et de tension, ce qui provoque un peu d’ennui. En revanche, la qualité graphique est toujours au rendez-vous mais on déplore celle de l’édition puisque, une fois de plus, des tâches salissent de temps à autre les cases. Bref, un volume de plus qui lasse.