L'histoire :
Kobori et Itabashi sont dans la rue lorsqu’ils rencontrent Ushijima et celui-ci en profite pour réclamer son argent. Seulement, Itabashi n’a pas de quoi payer et, une fois de plus, demande à Kobori de lui en prêter en jurant qu’il fera tout son possible pour le rembourser rapidement. Après avoir pris les quelques billets, Ushijima dit à Itabashi de venir le voir à son bureau s’il veut se faire de l’argent de poche. Puis, les deux salarymen vont dîner dans un petit restaurant. Kobori prend le plat le moins cher pour économiser et, bien évidemment, Itabashi lui demande de lui avancer le repas sans faire le moins du monde attention aux prix. Le lendemain, Itabashi se rend comme prévu chez Ushijima : ce dernier souhaiterait que son client lui serve de prête-nom pour louer un appartement. Dans un premier temps, l’homme refuse car cela est plutôt risqué mais il finit néanmoins par céder face aux arguments du yamikin. Après cela, Itabashi va acheter un DVD porno ainsi qu’un stimulateur mais une mauvaise surprise l’attend en rentrant chez lui : l’électricité a été coupée et il ne peut donc pas regarder le DVD qu’il vient d’acheter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le précédent volume suivait la descente aux enfers d’Itabashi de manière plutôt éloignée, l’intrigue se centre sur lui dans ce onzième volume et retombe dans ses travers habituels en nous montrant des personnages pathétiques et détestables : alors que sa situation est déjà grave, l’homme passe son temps à demander de l’argent, mépriser ceux qui lui en donnent et ceux qui ne lui en donne pas, jouer aux machines à sous et regarder des vidéos pornos quand il ne peut pas se payer de prostituées. Comme si cela ne suffisait pas, celui-ci décide d’entraîner dans sa chute la seule personne qui l’aide un tant soit peu et dont la situation s’approche de la sienne. Certes, on découvre de nouvelles techniques des yamikins pour arnaquer les banques et gagner de l’argent mais il faut bien reconnaître que cela n’est pas mis en évidence de manière passionnante. Du coup, la lecture se montre ennuyeuse et peu convaincante. Dommage car les graphismes sont bons et on perçoit une légère amélioration quant à la qualité de l’édition. Bref, l’histoire se montre toujours aussi glauque et la surenchère de pathétisme continue de lui nuire.