L'histoire :
Dans l’empire de Brasburg, l’académie militaire est prestigieuse car elle permet de sélectionner les futurs soldats du fort d’Horburg. Parmi ces élèves, l’académie compte Teito Klein, un jeune homme amnésique qui fût autrefois esclave : ce dernier est assez caractériel mais ce n’est pas cela qui l’empêche d’être ami avec Mikage. Aujourd’hui a lieu un examen : Teito et ses camarades vont devoir abattre un prisonnier en utilisant leur pouvoir appelé « Zaiphon » tout en restant solidaires. Le combat commence mais, rapidement, les élèves se font avoir. Pendant qu’ils luttent, le chef d’Etat-major Ayanami vient assister à l’examen et, sous ses yeux, Teito remporte la victoire sur le prisonnier qu’il refuse néanmoins de tuer. Le soir, Teito et Mikage se font la promesse de rester amis pour la vie et de mourir ensemble. Le lendemain, Teito aperçoit Ayanami dans une salle de l’académie et c’est alors que des souvenirs lui reviennent : Ayanami est en fait l’assassin de son père. Fou de rage, Teito tente d’agresser le chef d’Etat-major mais il est arrêté avant d’avoir commis l’irréparable. Grâce à son ami Mikage, le jeune homme va heureusement pouvoir s’enfuir et sa route va le conduire à l’église où il va devenir le protégé d’un drôle d’évêque amateur de revues érotiques...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Située dans un monde qui a connu une terrible guerre ayant opposé les deux pays du monde, l’histoire nous invite à suivre le parcours de Teito Klein, un jeune homme étudiant à l’académie miliaire malgré son amnésie et son passé d’esclave, et dont la vie bascule le jour où il rencontre l’assassin de son père dont il se souvient brusquement et dont il était destiné à devenir l’assistant : dès lors, il doit fuir l’académie et il trouve refuge dans une église où il est pris sous l’aile d’un évêque amateur de revues érotiques. Il faut bien avouer que le synopsis ne fait pas vraiment rêver et la lecture ne s’avère effectivement pas passionnante : la narration est particulièrement hachée et on nous jette beaucoup trop de demi-informations pour qu’on arrive à suivre bien l’ensemble, les personnages sont stéréotypés et pas attachants (sans parler des noms ridicules des évêques comme Castor ou Labrador), et l’intrigue générale manque de saveur. Bref, un scénario pas accrocheur et les graphismes n’arrivent malheureusement pas relever le niveau. En effet, même si les personnages sont relativement charismatiques et que les planches sont fournies, les dessins sont moyens car ils souffrent d’un manque de lisibilité dans les scènes d’action, la mise en scène est parfois bancale et les décors sont minimalistes. Ce premier volume est donc très fouillis et s’avère peu engageant quant au reste à venir : espérons que ce ne soit pas le cas.