L'histoire :
Dans le château de Raggs, Teito arrive au pied d’escaliers dominés par des barreaux. Le jeune homme a la forte impression d’être déjà venu dans ces lieux et s’approche des barres de fer. Là, une étrange créature lui saute dessus et le garçon va alors retrouver une grande partie de ses souvenirs... De son côté, l’évêque Lance est enfin de retour à l’église où les évêques Labradror et Castor l’attendent pour s’entretenir avec lui. Il s’avère en effet que les souvenirs de Teito ont été programmés pour ne se réveiller qu’à un certain moment et que les archives du tombeau ont de fortes chances d’avoir été falsifiées. Aussi, les trois hommes d’église décident-t-ils d’en avoir le cœur net : ils se rendent dans la salle des archives où Lance utilise sa faux pour leur faire faire un bond dans le temps de dix années en arrière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Consacré aux révélations, ce huitième opus nous éclaire enfin sur la situation et les desseins des personnages. Ainsi, toute la première moitié est un flash-back dans lequel on découvre comment et pourquoi Teito s’est retrouvé affublé de l’Oeil de Mickael, le secret enfoui sous l’église, ce que cherche Verloren et le lien de tout cela avec les Ghost et Teito. Bien que souffrant toujours d’une narration abrupte que le manque de lisibilité des scènes d’action n’arrange pas, le récit se montre un peu plus intéressant car on comprend enfin l’enjeu de l’histoire et de quoi il retourne vraiment. Néanmoins, cela arrive un peu tard dans la série et il faut bien admettre que le scénario semble inutilement alambiqué pour ce qui est finalement une simple histoire de grand méchant à ne pas ressusciter. La deuxième moitié est quant à elle plus portée sur l’action et Ayanami fait son retour sur le devant de la scène : lui aussi nous fait part de quelques révélations et passe à l’attaque de l’église. Là aussi, l’intrigue est plus claire mais on a parfois du mal à tout suivre tant les dessins manquent de fluidité. En tout cas, on apprécie l’effort des deux mangakas même si on doute que la suite fasse vraiment décoller le tout.