L'histoire :
Blue et Allen se sont rendus là où se cache le colonel Gilmore. Ce dernier est furieux et appelle Joe King pour lui faire part de son mécontentement. Loin de s’excuser de ne pas encore avoir tué sa proie, Joe tente de marchander la prime : maintenant que Blue possède des informations confidentielles, le montant de la récompense devrait largement être revu à la hausse. Gilmore est estomaqué par le culot de Joe mais accepte à la condition que Blue soit tué dans l’heure qui suit. Aussitôt, Joe va rejoindre Blue et entame le combat contre lui. L’affrontement fait rage mais Joe est clairement en position dominante : il en profite pour s’en prendre à Allen et mettre Blue au sol. Celui-ci est sur le point de s’éteindre quand il a une vision de Stan qui le somme de s’éveiller à ses pouvoirs de cyber humain. C’est alors qu’un changement s’opère en Blue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un combat contre Joe au cours duquel il « s’éveille », Blue va ensuite poursuivre sa quête en s’attaquant au colonel, à un prêtre pas très catholique, à une joueuse de poker hors pair et aux sbires de tout ce petit monde. Le fait que Blue soit enfin débridé permet de varier un peu plus les scènes d’action et propose de fait des combats de types différents et relativement originaux. De plus, on a le droit à pas mal de gros plans qui permettent de mieux saisir la violence de l’ensemble. Toutefois, le déroulement des affrontements (pour ne pas dire massacres) est presque à chaque fois ridicule (la place du plus grotesque étant disputée entre le coup de la bombe stoppée avec un couteau et celui de la femme qui a besoin de se mettre en culotte pour se battre) et le plus intéressant reste l’apparition d’une alliée pour Blue et Allen : une policière terrienne qui veut elle aussi mettre fin au trafic de drogue. Hélas, elle ne sert qu’à donner des informations sur les planques des méchants (on se demande d’ailleurs pourquoi elle ne s’en occupe pas puisqu’elle semble très motivée) sans avoir l’air de faire d’effort pour récolter ses indices, et sa plastique - certes très agréable à regarder pour ces messieurs - la relègue finalement au rang de potiche décorative. En ce qui concerne les graphismes, on remarque une amélioration flagrante des scènes d’action qui sont enfin fluides et lisibles, ce qui permet de profiter pleinement de ces passages. Au final, il y a donc des efforts de fait mais rien de transcendant.