L'histoire :
En apprenant que Blue a réussi à vaincre l’arachno-chimère, Gargo est particulièrement excité : il tient absolument à affronter ce combattant assez exceptionnel. Gaza l’autorise à aller affronter Blue car il le considère comme du menu fretin et ne se doute pas que son sbire a en fait des intentions de rébellion. Pendant ce temps, Blue gît inanimé au sol. Joe l’emmène alors dans une forêt, auprès d’Allen, Tony et Claire. Ces derniers pensent qu’il vaut mieux que leur ami soit porté à l’hôpital mais Joe refuse. Lui-même a autrefois été blessé aussi grièvement dans la forêt mais il a entendu sa voix et fut miraculeusement sauvé. Juste après qu’il a raconté son histoire, un oiseau bleu arrive et vient se poser sur les blessures de Blue qui commence alors à reprendre des forces...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusque là le récit suivait le fil conducteur du trafic de drogues mais, ici, l’intrigue prend une nouvelle tournure étonnante et pas forcément judicieuse. En effet, le méchant, Gaza, veut être supérieur à Dieu et se considère comme l’homme le plus puissant de tout l’univers. Si l’effet mégalomane colle bien au personnage, on reste par contre dubitatif sur certains aspects de son caractère (notamment l’intérêt porté à ses cheveux). Mais le plus étonnant reste la création de bio-entités qui sont des sortes de mélanges homme-animaux balèzes. Cela change certes des combats précédents mais on ne voit pas bien à quoi cela sert vraiment de modifier radicalement les ennemis. De plus, le schéma narratif n’est pas très inspiré - les sbires se succèdent pour affronter Blue avant que ne vienne le tour du grand méchant - et les rebondissements laissent à désirer : Gargo a une crinière qui peut carrément créer un ouragan, Blue se rappelle brusquement qu’un ami d’enfance avait des pouvoirs surnaturels, Blue a une révélation risible (il réalise en plein combat qu’il doit être fort pour affronter un mec fort !) et le nom des facultés sur fond de physique quantique est également ridicule. On ajoutera aussi qu’il y a des fautes d’orthographe dans plusieurs bulles, histoire de rendre les dialogues encore plus mauvais. Ce dernier volet est donc à l’image de ses prédécesseurs et ne fait que confirmer la très grande dispensabilité du titre.