L'histoire :
Grâce au dernier piège oublié de Rihaku, Ken et Raoh ont été séparés durant leur affrontement et ce dernier est finalement tombé nez à nez avec Julia. Tandis qu’il s’enfuit avec elle, Ken redescend la tour en ruines en portant Rihaku. Croisant deux de ses hommes, il leur confie le blessé avant de se mettre à la poursuite de Raoh, mais Rihaku remarque que Ken est blessé aux yeux. Pourtant, Ken est bien décidé à continuer, prenant exemple sur Shû qui avait montré que la vue n’est pas forcément nécessaire pour être fort... Pendant que Ken le cherche, Raoh reste traumatisé par la peur ressentie face à son frère, et la pitié que montre Julia envers lui ne fait que renforcer sa colère. Il décide alors d’aller laver sa peur dans le sang du seul autre homme à lui avoir fait ressentir la peur lorsqu’il était plus jeune : Fudô ! Avant d’être l’homme bon que l’on connaît aujourd’hui, ce dernier était en effet un guerrier féroce et sans pitié...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatorzième opus voit la majeure partie de la fin de l’affrontement Ken / Raoh et de tout ce qui va avec : Julia entre enfin de plain-pied dans l’histoire, Fudô révèle son passé et affronte Raoh, et enfin Ken retrouve ce dernier et reprend leur combat pour le mener cette fois-ci à une conclusion définitive. Certes, le dernier chapitre ne conclue pas tout à fait cet affrontement mais, arrivé à la toute dernière page, on sait déjà qui en sortira vainqueur. Sans être aussi intense et prenant que son prédécesseur, ce volume reste néanmoins assez bon même si l’auteur amène la chute de Raoh avec de trop gros sabots pour que l’on soit vraiment surpris par le déroulement de l’histoire. Ce qui est vraiment intéressant par contre, c’est le combat final en lui-même, mais pas tant pour la partie martiale que pour la confrontation des idéaux des deux frères et la mise en scène choisie par l’auteur. Quant à la partie graphique, rien à redire : le mangaka fournit de très bonnes planches, notamment pendant les combats (et surtout le combat final) qui sont un peu plus soignés que d’habitude, et même les décors sont de la partie avec parfois des planches entières qui leur sont consacrées. Encore un bon opus donc, et qui marque en partie la fin d’un arc scénaristique énorme (la conclusion finale étant pour le prochain tome). Espérons que la suite continuera avec cette qualité.
