L'histoire :
Dans la rue, Ageha se précipite avec sa faux sur la mystérieuse secrétaire de la Damashigami Company. Mamiya ne comprend pas ce qu’il se passe, aussi Rinne lui explique-t-elle qu’Ageha est, comme lui, une exorciste et qu’elle remplace sa sœur disparue pour éliminer les damashigami. Le combat fait rage entre les deux jeunes femmes mais la secrétaire ne fait qu’esquiver. Au bout d’un moment, cette dernière finit tout de même par sortir une faux de shinigami et Ageha reconnaît alors l’arme. Quelle n’est pas sa surprise quand elle brise le masque de la secrétaire et découvre que son adversaire est en fait sa sœur ! C’est alors que Rokudô fait son apparition : Ageha reconnait le patron de la Damashigami Company et s’apprête à l’affronter quand sa sœur lui explique qu’elle n’a pas été forcée à devenir damashigami mais qu’elle fait ça par amour pour Rokudô. Et ce n’est que le début des révélations de choc pour Ageha qui tombe de plus en plus des nues...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume voit la suite des aventures de Rinne face à son père, et d’Ageha face à sa sœur : lorsque tous les personnages se retrouvent au même endroit et que les révélations fusent dans tous les sens, on s’amuse de voir les quiproquos envenimer la situation, plus que de l’action en elle-même. D’ailleurs, les trois autres affaires d’exorcisme vont continuer sur ce créneau et la suite enchaîne donc sur un malentendu entre Rinne et Mamiya pendant que Tsubasa et Ageha se démènent pour leur amour à sens unique. L’intrigue progresse donc lentement mais reste rythmée et, si les sentiments sont là en toile de fond, l’humour domine tout du long et l’imagination débordante de la mangaka nous bluffe une fois de plus (après cela, les saucisses en forme de poulpe ne seront plus jamais les mêmes pour vous !). Si on note quelques efforts quant à la mise en scène, les graphismes restent somme toute assez classiques dans ce que produit l’auteur mais on le lui pardonne aisément car on passe tout de même un bon moment de lecture, et que c’est le principal. A suivre, donc.
