L'histoire :
Ce soir, Alice est seule à la tour avec Julius et, comme il se fait tard, elle décide d’aller se coucher. Cependant, juste avant qu’elle n’aille dormir, l’horloger lui demande de lui apporter un café. La demoiselle s’exécute et, quelques minutes plus tard, c’est en pyjama qu’elle lui apporte la boisson. Puis, tous deux se mettent à bavarder et la discussion devient rapidement sérieuse : Julius s’étonne que la demoiselle ne soit pas plus effrayée que cela par lui. Alice lui confie alors qu’il lui fait moins peur que les autres et que son métier pourrait presque être assimilé à celui d’un dieu. Le lendemain, Alice croise Peter White et ce dernier ne peut s’empêcher de l’enlacer. Alice le repousse une fois de plus, ce qui provoque de la tristesse et de l’impatience chez Peter : il ne comprend pas ce qu’il doit faire pour être aimée de la belle. Cette dernière finit alors par lui demander d’être plus mignon et réservé et Peter se transforme immédiatement en petit lapin avant de profiter de ce nouveau charme pour manipuler Alice...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois personnages vont vraiment intervenir dans le parcours d’Alice à Wonderland. Tout d’abord, la demoiselle doit réconforter l’horloger qui se montre plus lugubre qu’à l’accoutumée. Puis, Peter White vient sur le devant de la scène en insistant de plus en plus pour qu’Alice tombe amoureuse de lui : là, on retiendra surtout ses multiples transformations en petit lapin mignon, le reste ne faisant pas avancer l’intrigue. Enfin, c’est la reine Vivaldi qui est à l’honneur : s’il y a toujours le mystère qui plane sur son lien avec Blood, la jeune femme montre un côté humain qui la rend plus attachante. Les autres personnages font quand même leur apparition mais leur présence ne sert pas vraiment à grand-chose non plus. En fait, ce troisième volume ne fait pas du tout avancer l’histoire qui piétine et semble s’embourber dans une intrigue qui tourne en rond (toute la gente masculine est sous le charme d’Alice et puis c’est tout). Les quelques touches un peu obscures de-ci de-là ne nous apprennent rien non plus mais servent à empêcher le scénario de sombrer. La déception est donc clairement au rendez-vous : pourvu que l’auteur se ressaisisse vite...