L'histoire :
Alice est furieuse quand Blood lui annonce qu’elle n’a pas le droit d’entrer dans le parc d’attractions. Elliot, le lièvre blanc, tente de prendre la défense de la jeune fille mais, hélas, le chapelier reste intraitable. Néanmoins, Alice a reçu un bon pour des entrées gratuites de la part de Goround et elle peut donc finalement profiter des manèges sans souci. Elliot et Blood finissent par s’en aller et Alice reste pensive : Vivaldi lui a assuré que Blood l’apprécie mais cela n’est visiblement pas le cas. Plus tard, Goround force Alice à assister à des pourparlers avec Blood et Elliot. Le chapelier n’apprécie pas de voir la jeune fille et c’est une nouvelle dispute qui éclate entre eux. Goround en déduit qu’ils sont sur la même longueur d’onde mais les deux concernés ne sont pas du même avis. Pourtant, Alice est la seule à troubler autant le flegme de Blood, ce qui n’est pas anodin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décomposé en deux parties, ce sixième et dernier volet se montre aussi peu intéressant que ses prédécesseurs. La première moitié nous montre qu’Alice et Blood se disputent sans cesse car ils s’apprécient (ce qui est d’une logique folle) tandis que les autres s’entretuent pour s’occuper et/ou passer leurs nerfs. Du coup, il ne se passe pas grand-chose et on a carrément l’impression de faire un énième retour en arrière, l’ennui ne tardant de fait pas à pointer le bout de son nez. La deuxième moitié se dépêche quant à elle de terminer l’histoire puisque le retour d’Alice est au cœur de l’intrigue : Peter et Blood décident d’agir pour ne pas qu’elle parte tandis que la demoiselle souhaite rentrer sans en avoir envie (là encore, la logique n’est pas de mise). Non seulement le dénouement final est trop convenu, mais en plus certains rebondissements sont trop brusques pour être crédibles et le récit dissémine quelques mystères qui ne seront pas résolus. Cela est peut-être fait pour laisser une chance de faire une suite à la série mais, en attendant, le résultat n’est pas prenant. Au final, ce dernier volet résume bien l’inutilité du titre.