L'histoire :
Sous prétexte de négocier un contrat de pub avec la star pour le compte de la société Modos Technology, Bono a réussi à décrocher un rendez-vous avec Magna, alias Alison Green, l’un des enfants du voyage spatial. Avant la rencontre, la maison de disques les convie lui et Eish à assister à un concert de la star et, lors de la dernière chanson, cette dernière utilise manifestement son pouvoir pour charmer la foule... Lorsque Bono la rencontre finalement, Alison le reconnaît immédiatement et se jette dans ses bras, lui faisant même ensuite du rentre-dedans... Plus tard, elle va même lui rappeler un souvenir que le jeune homme avait totalement occulté : celui de la première fois où il a effacé quelqu’un de la réalité à leur retour de l’espace. Mais leurs retrouvailles vont être de courte durée car, déjà, Satoshi s’apprête à les rejoindre : il est venu récupérer le sang d’Alison dans le but de récupérer son pouvoir... Pendant ce temps, l’ex-inspecteur de police Lioner continue son enquête sur Bono en se basant sur le journal du prêtre mais la piste semble se terminer en cul-de-sac. C’est alors qu’il rencontre par hasard Young-Chan Min, un des autres enfants de l’expédition spatiale, celui qui collabore en secret avec Satoshi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce coup-ci, l’histoire s’accélère enfin. De nombreux nouveaux protagonistes font leur apparition, principalement parmi ceux qui ont participé à l’expédition spatiale, et de fait, pas mal d’affrontements et de révélations ont lieu. On en apprend notamment plus sur l’origine du projet spatial et sur les desseins de Satoshi, voire même sur ceux d’autres personnages pour le moment relégués à des rôles un peu plus secondaires. Si l’histoire se montre de plus en plus intéressante, le problème de fond reste toujours le même : les auteurs maîtrisent mal leur récit, ou tout du moins la manière de nous le raconter, si bien que le scénario semble un peu haché et que les transitions et autres apparitions des nouveaux protagonistes sont souvent abruptes. Bref, à la fin de la lecture, on est un peu perdu, à tel point que reprendre la série depuis le tout début peut s’avérer envisageable pour être sûr que l’on a bien tout compris... Les graphismes très particuliers du dessinateur continuent de s’améliorer petit à petit mais il reste toujours cette impression de manque de maîtrise : le trait manque de souplesse, tout comme les personnages qui sont toujours aussi raides, les visages sont parfois un peu difformes et souvent trop changeants d’une case à l’autre, les décors sont plus variés mais l’incrustation de photos retravaillées est toujours trop visible, les arrière-plans et le tramage sont trop souvent du même acabit (rayures neigeuses, façon télé)... Encore une fois, tous ses défauts nous laissent sur un constat mitigé mais la série nous intrigue et nous donne tout de même envie de continuer la lecture.