L'histoire :
Chambre haute, cité d’Urug Slay, une terrible rumeur commence à se répandre : Langfeldt aurait créé des rizoms dans l’unique but d’enfermer les gens dans les villes et l’ancien se servirait carrément du nom de Laolyth pour tenter de restaurer l’empire. Rapidement, des émeutes commencent à éclater dans la ville et de nombreuses flammes s’élèvent dans le ciel. Dès qu’il a vent des rumeurs de complot, Langfeldt les nie mais doit tout de même faire un aveu à ses invités, le roi de Rishian et la princesse Katryna : les rizoms sont en fait des humains qui ont muté. Seulement, il ne peut pas se permettre de révéler cela au peuple : à l’époque, quand une information de ce genre avait commencé à circuler, les gens se sont mis à se soupçonner les uns les autres et s’entretuèrent, ce qui donna son nom à la fameuse tragédie de Rigun. Pendant ce temps-là, à la cité de la science qu’est Bensfendii, Kam et Laolyth luttent avec acharnement contre la horde de rizoms qui a envahi la ville. Cependant, à chaque fois que les habitants aperçoivent Kam, ils ne peuvent s’empêcher d’éprouver de la peur car ils le prennent pour un des envahisseurs. Heureusement, le héros légendaire lui apporte son soutien et cela rassure quelque peu les gens, même s’il y a encore du chemin à faire pour que le garçon soit reconnu comme sauveur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu patienter pas moins d’un an et demi pour enfin tenir entre nos mains ce septième et dernier volume qui se montre heureusement à la hauteur de nos attentes. Si la relecture des tomes précédents peut s’avérer utile vu l’abondance des personnages, il n’en demeure pas moins qu’on s’immerge de nouveau rapidement dans l’intrigue en plongeant au cœur de la guerre contre les envahisseurs rizoms. Néanmoins, l’histoire fait plusieurs bonds dans le temps avant d’atteindre sa conclusion : cela permet aux personnages d’acquérir de la maturité (Laolyth devient roi, Kam assume pleinement son physique effrayant pour le commun des humains...) et le pouvoir nécessaire, tout en faisant avancer les évènements sans sensation de brusquerie (la fissure de l’element line se fait progressivement, tout comme le fossé qui se creuse entre les esprits). Dès lors, les combats prennent une autre dimension, digne d’une grande épopée, à la fois prenante et vivante. De plus, les graphismes se sont améliorés, les scènes d’action étant beaucoup plus fluides et nettes, ce qui renforce le côté prenant du scénario. Il est également agréable de voir ce que deviennent les personnages au fil du temps, surtout Kam qui devient de plus en plus sexy. Bref, ce dernier opus se sera fait désirer et on est heureux que celui-ci soit du niveau escompté, les amateurs d’heroic fantasy seront sans conteste séduits par cette fort sympathique série.