L'histoire :
Mamoru et Haruka continuent leur course dans les rues de la ville, toujours aux prises avec les drones volants. La différence est que c’est maintenant Blade qui poursuit les engins afin de les détruire. L’un d’eux tourne soudain au coin d’un immeuble et attend l’arrivée de ses poursuivants pour les attaquer par surprise, mais Haruka a la vision du futur le plus probable quelques secondes avant que Mamoru ne tourne et prévient ce dernier. Malgré tout, celui-ci prend le tournant et, contrairement à ce que croyait la jeune fille, c’est lui qui abat le drone de combat et non l’inverse : au lieu de tenter une esquive qui aurait de toutes manières échoué, Blade a en effet lui-même porté un coup ! Haruka comprend alors que maîtriser les arts martiaux permet de sentir le danger et de repérer instinctivement les possibilités de survie les plus probables. Cela la conforte dans l’idée que Mamoru est celui qui saura la protéger, la clé qui lui permettra d’échapper à l’avenir défavorable qu’elle percevait jusqu’à maintenant. Les batteries des drones étant maintenant presque à plat, le tueur du Galboa décide de les rapatrier et de passer à la phase finale : attaquer le commissariat de police, et plus précisément la grand-mère de Haruka qui s’y trouve en ce moment, cela afin de tenter de récupérer la jeune fille et de tuer son protecteur, car le bâtiment est d’ores et déjà piégé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est, on assiste à l’affrontement final entre le tueur engagé par le Galboa et l’équipe de Blade. Et tout le monde rentre dans la bagarre : Sierra, la police, et même Igawa à sa manière, ce dernier affrontant technologiquement ledit tueur qui est lui aussi à la pointe dans ce domaine. Si tout le déroulement de ce tome nous tient en haleine, il est vrai que la conclusion déçoit un peu : malgré un avantage certain, le tueur se débrouille finalement comme une patate, ce qui ne colle pas vraiment avec le reste de son profil. Mais ce point noir ne gâche pas en soi la lecture qui s’avère comme d’habitude passionnante, les pages défilant à toute vitesse (il faut dire que le temps n’est pas à la parlotte). Ces chapitres sont aussi légèrement moins impressionnants graphiquement que ceux du volume précédent, même si l’auteur et ses assistants fournissent toujours des planches largement au dessus de la moyenne, voire même une ou deux vraiment impressionnantes. Si vous avez aimé jusqu’ici, vous ne serez pas déçus. La sauce continue de monter et, malgré la fin de l’affrontement, on attend d’ores et déjà le sixième tome impatiemment.