L'histoire :
En pleine intervention, le docteur Minatono a été victime d'une hémorragie cérébrale. Yû Katsumi a assuré la fin des interventions mais son envie de quitter la clinique qui l'a recueilli lorsqu'il était blessé est très forte. Il faut alors qu'Eriko, l'assistante de Minatono, lui révèle que celui qui a donné sa vocation à Yû n'est autre que le docteur. Ses envies d'ailleurs sont désormais inexistantes et Yû se charge de la petite clinique avec l'aide d'Eriko. Le souci est que la clientèle ne se bouscule pas vraiment. S’il parvient à dissiper le climat tendu entre les mafieux, Yû remarque également que la jolie assistante est surqualifiée pour son poste. Celle-ci lui apprend que Minatono l'a sauvé elle aussi mais qu'elle souffre d'amnésie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Naoki Serizawa poursuit les aventures de son médecin torturé par son passé sanglant dans un second volet qui conserve les qualités entrevues jusque-là. L'album s'ouvre sur la visite à l’hôpital du héros, Yû Katsumi, qui est venu voir le docteur Minatono. Ce dernier est celui qui lui a donné sa vocation enfant et désormais Yû va tout faire pour se guérir de ses maux et servir au mieux la clinique. Cette fois, il doit s'habituer à une clinique vide de patients, à des sans-abris avec qui il passe des soirées très arrosées, et surtout à un homme souffrant de graves problèmes de mémoire. La narration du mangaka est très efficace et alterne humour et tension avec une bonne régularité. La prochaine affaire dans laquelle Yû est immiscé s'annonce même assez intense. Visuellement, Naoki Serizawa effectue l'une de ses plus belles prestations. Les personnages sont finement illustrés et les décors sont souvent très détaillés. La main droite de Lucifer continue sur sa bonne lancée...