L'histoire :
Yû roule comme un dératé sur son vélo, en direction de l’hôpital et des urgences. Il y a quelques jours, un jeune homme nommé Saen a sollicité le médecin tatoué pour qu'il lui délivre un acte de décès, afin d'échapper au gang appelé l'Hydre. En refusant, Yû ne pensait pas voir débarquer Saen quelques jours plus tard, blessé gravement. Le médecin tatoué lui fait les premiers soins mais le manque d'équipement le pousse à envoyer son patient aux urgences. Dès que son service est terminé, Yû fonce là-bas mais, en arrivant, il apprend que Saen est mort d'une circonstance étrangère à celle pour laquelle il est venu. Yû se renseigne alors mais, curieusement, des bâtons lui sont mis dans les roues. L'Hydre a énormément de pouvoirs et la police collaborerait-elle aussi avec ce gang ? Yû veut faire éclater la vérité mais y parviendra-t-il ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis ses débuts, La main droite de Lucifer a combiné les thématiques médicales à celles des guerres des gangs avec une certaine réussite. Dans ce troisième volet, Naoki Serizawa laisse son héros s'enfoncer un peu plus loin dans le milieu mafieux avec son désir fou et insatiable de faire éclater la vérité. Cela donne un récit intense où Yû encaisse des coups en quantité. Comme le montre également la couverture, une nouvelle jeune femme débarque dans le casting de la série. Shoko est ultra-dynamique et son caractère frondeur risque de conduire à des séquences irrésistibles à l'avenir. L'histoire reste agréable et s'appuie sur des dessins de très bonne facture. Le mangaka inclut des clins d’œil bienvenus, comme la ressemblance entre Shachi et David Beckham. Loin d'être révolutionnaire, mais distrayante, cette série mérite le détour !