L'histoire :
Sora est dans sa chambre avec Koharu et Yuki. En discutant, Sora leur raconte qu’elle a toujours rêvé de devenir un vaillant héros venant au secours des princesses en détresse depuis qu’elle a lu étant enfant le conte intitulé « Le chemin du paradis ». Du coup, Yuki en profite pour s’amuser à mettre Sora en face d’un dilemme : si jamais elle et Koharu étaient faites prisonnières par un méchant imbattable et qu’elle ne pouvait en libérer qu’une seule, qui Sora choisirait-elle de sauver ? Mais Sora prend cela au sérieux et fond en larmes car elle ne veut pas choisir. Yuki remarque alors à nouveau la cicatrice sur le front de Sora et cette dernière leur raconte qu’elle s’est fait cela la première fois qu’elle est venue au secours d’une fille, lorsqu’elle était encore enfant. Il s’agissait de Tsuki et, dans l’action, elle avait alors hérité d’une cicatrice au même endroit que son héros, ce qui fait sa fierté. Mais Sora va bientôt découvrir quelque chose à quoi elle n’avait pas pensé jusqu’ici : son amie Tsuki est toujours en détresse puisqu’elle appartient elle aussi à un garçon du lycée. Et le choc va être rude pour Sora lorsqu’elle va apprendre qu’il s’agit en plus du pire de tous, le président du conseil des élèves qui se fait appeler « L »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volet s’ouvre sur des passages comiques, habilement mêlés à de l’intensité dramatique pour un chapitre « détente » qui trouve pourtant une justification et un écho dans la suite du volume. Après cette transition, le récit oublie toute sorte d’humour (à une scène près) pour plonger plus profond que jamais dans le tragique, voire le glauque. Le scénario se complexifie encore (nouveaux protagonistes, nouvelles relations moins manichéennes, problèmes de plus en plus compliqués) et propose des développements intéressants. On a également droit à quelques scènes d’action et à des révélations, ce qui fait au final que ce volume est bien rempli. Côté dessin, la qualité reste constante et les défauts persistent également : les planches sont agréables, les personnages expressifs, mais les décors restent lambda, surtout en ce qui concerne les intérieurs qui sont réalisés à l’ordinateur. Il y a un peu de fan-service en début de tome mais, proposé avec autodérision, cela passe bien malgré le grotesque de la situation. Avec de bonnes idées, des rebondissements prenants et une histoire qui avance, la série continue donc sur sa bonne lancée et on a de plus en plus envie de voir comment tout cela va se développer.