L'histoire :
En arrivant dans la cité de Hemden, Sona ne pensait pas tomber au coin d'une rue sur l'homme qui a assassiné sa famille. Le jeune garçon sort alors son épée et se rue sur lui. Ce dernier le repousse facilement et ordonne à ses hommes de le laisser régler cette affaire. Hydra, c'est son nom, remarque sur la main de Sona la marque qu'il a faite au fer rouge lors de leur première rencontre. L'assassin choisit d'éliminer ce jeune adversaire mais est interrompu par l'arrivée d'Airi puis de Garami. Hydra n'est pas dupe et reconnaît la princesse de Caradia ainsi que la marchande d'armes. Il tourne alors les talons et quitte les lieux avec ses hommes. Sona est choqué : lui qui rêvait de croiser la route de cet assassin n'a pas la force de l'éliminer. Garami, de son côté, part à la guilde locale des marchands d'armes. Là-bas, elle apprend qu'elle n'est plus recherchée et qu’elle est même réintégrée. Une nouvelle mission lui est alors proposée : cela concerne un certain grimoire des clés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, The Arms Peddler n'en finit plus de passionner. L'univers sombre, violent et parfaitement façonné de Kyoichi Nanatsuki aurait pu subir une véritable érosion à mesure que les opus s'accumulaient, mais cela n'est pas le cas avec un récit qui reste dense et très rythmé. Ce sixième volet s'ouvre sur la seconde rencontre entre Sona et Hydra, l'assassin des parents du jeune héros. L’histoire gagne en tension et, même si le combat est bref, il y a de quoi s'inquiéter pour Sona. La suite met de nouveau la mystérieuse Garami en avant. Le scénariste lâche un peu de lest sur le passé de la belle marchande d'armes, et les révélations ne déçoivent pas. Ce tome introduit aussi un monstre étonnant qui aurait presque sa place dans Berserk. Intense et surprenante, la narration s'appuie toujours sur les dessins de Joong Gi Park alias Night Owl. Le coréen explose les rétines avec un trait d'une précision assez incroyable : les personnages bénéficient d'une attention de tous les instants, et le choix des cadrages est judicieux et permet au dessinateur d'offrir des décors soignés dans lequel l'immersion est obligatoire. Un monde effrayant, des personnages forts et attachants, une narration efficace et un visuel au sommet font de The Arms Peddler la référence du moment en dark fantasy. Et vous ne l'avez pas encore ?
