L'histoire :
La préfecture a reçu des informations sur une bande de dangereux motards et un barrage est donc mis en place pour les intercepter. Parmi les forces d’intervention mobilisées, la 4ème section de la circulation, celle où a été intégré Tetsunosuke, est aussi présente, ce qui fait bien rigoler les autres policiers qui ne comprennent pas vraiment ce que la section chargée des spectacles de la prévention routière pour enfants fait ici. La nuit passe et aucun motard n’est pourtant interpellé. Chinatsu apprend à Tetsunosuke que c’est bien normal étant donné que l’information était bidon et que les motards passent en ce moment même par une autre route, mais que seule la brigade de la mort est au courant. Le jeune homme ne comprend pas pourquoi la brigade n’a pas fait circulé l’info et on lui répond que s’occuper des petits délinquants n’est pas vraiment la priorité. Mais Tetsunosuke a le sens du devoir et décide d’aller arrêter tout seul la bande de motards. Il met donc en place un barrage et compte bien résonner les nombreux loubards à lui tout seul. Lorsque ceux-ci arrivent, il les déclare en état d’arrestation et il commence alors à se faire démonter la tête…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours aussi délirant, ce second tome nous présente diverses aventures toutes aussi barrées les unes que les autres. Le héros a atteint le grade de « stagiaire » au sein de la brigade de la mort et s’éveille maintenant à ses pouvoirs héréditaires, car son père était en fait un ancien membre d’élite de cette brigade. Il va d’ailleurs devoir passer un test afin d’être officiellement admis en tant que titulaire. Et quel test ! Même si tout le monde à l’air de dire qu’il risque de revenir les pieds devant, la première épreuve est pourtant un concours de blague ! Bref, c’est encore du grand n’importe quoi et on en redemande. De nouveau, l’auteur abuse des plans et des effets hollywoodiens pour rendre les scènes d’actions encore plus percutantes. Les dessins sont plutôt travaillés, comprenant énormément de tramages et d’effets en tout genres (traits de vitesses, impacts, onomatopées dynamiques…), mais souffrent de-ci de-là de quelques petits défauts comme des décors parfois remplacés par des trames ou quelques dessins un peu bâclés. Mais rien qui ne saurait en tout cas gâcher notre plaisir.