L'histoire :
Après l’épreuve des blagues, les choses sérieuses commencent pour l’examen d’entrée de la brigade de la mort. Les participants doivent maintenant chacun mettre à terre avec leur seul équipement une statue de plusieurs dizaines de mètres de haut. Manque de chance, Tetsunosuke a dépensé ses 3000 yens réglementaires dans des petits serpents en plastique ! Il s’attaque alors à coups de poing aux pieds de la statue et, à la nuit tombée, a tout de même réussi à bien l’entamer. Mais il est interrompu par deux autres concurrents qui croient que sa statue a été trafiquée pour le favoriser étant donné que c’est le fils d’un ancien membre de la brigade. Une autre concurrente vient pourtant à son secours et fait tomber une des statuts sur les deux tricheurs. Mais Tetsunosuke court les sauver et, d’un seul coup de poing, explose l’énorme bloc de pierre en miettes. Alors qu’il croit être éliminé car il n’a pas eu le temps de détruire sa propre statue, un des morceaux qu’il vient d’expédier dans les airs provoque une réaction en chaîne et fait finalement tomber son colosse de pierre. Il accède ainsi à la troisième épreuve : survivre pendant 3 mois dans une jungle hostile…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un second volume pas aussi bon que son prédécesseur, ce troisième opus ramène enfin la série à son meilleur niveau. Les gags sont excellents et, cette fois-ci, les chapitres sont directement liés les uns aux autres. L’auteur nous donne l’occasion d’assister à des combats vraiment drôles et l’on est ravi de constater que Tetsunosuke finit encore à poil toutes les 5 minutes. Comme d’habitude, le volume commence par des pages en couleurs où le héros se fait harceler sexuellement par son supérieur hiérarchique. Pour le reste des dessins, l’auteur a su trouver son rythme et l’ensemble est donc homogène. Utilisant toujours l’exagération à foison, la mise en scène regorge de plans plus pompeux les uns que les autres, et il y a toujours énormément d’effets visuels visant à rendre toute action « à fond ». Les traits des personnages sont eux aussi suffisamment travaillés, et le tout colle donc parfaitement à l’ambiance. Ce troisième volume nous emmène donc encore plus loin dans le délire visuel et scénaristique, et ce, pour notre plus grand plaisir.