L'histoire :
Ricky, Doug, Kapoor et Ray s’apprêtent à entrer dans la sale de contrôle souterraine où se trouvent cinq zombies. C’est alors qu’arrive Bindi, la présidente du conseil des élèves. Celle-ci tient absolument à les accompagner et est venue armée d’une arbalète. Cependant, ces messieurs ne tiennent pas à ce qu’elle vienne car ils ne la croient pas capable de se battre. Bindi les menace alors de révéler à tous ce que cache mère Gracia. Finalement, le quatuor accepte de l’intégrer et tous se rendent dans les souterrains. Ils ne tardent pas à découvrir une main mais cette dernière n’est rattachée à rien. Doug met en garde les autres car le propriétaire de la main pourrait les agripper. Puis, il leur explique que les zombies sont lents et qu’il vaut mieux privilégier les attaques à distance. Au moment où il dit cela, un zombie arrive en courant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume ne s’était pas montré convaincant du tout, la faute à des incohérences scénaristiques et des problèmes de raccord. De fait, il faut bien avouer que c’est avec crainte que l’on ouvre ce second volet. Si les personnages conservent des allures de poseurs, on remarque fort heureusement de nombreuses améliorations : il n’y a pas cette fois-ci de problème de raccord, le fan-service est réduit et légèrement plus subtil et, surtout, le récit se concentre sur les attaques de zombies. Ainsi, on a le droit à une chasse souterraine qui nous propose un huis-clos nous rappelant enfin l’ambiance de la série des jeux vidéo Resident evil. Même si l’intrigue est assez linéaire, il y a tout de même des surprises et du suspense car tous les zombies n’attaquent pas au moment où on s’y attend et certains personnages importants meurent. De plus, certains mystères (comme l’identité de la femme à l’imperméable ou ce qu’est devenue Nanan) attisent un peu notre curiosité et cela tend à nous faire penser que la suite pourrait prendre de l’ampleur. Toutefois, il y a des défauts persistants comme l’attitude improbable des personnages (mère Gracia en premier) et des flashbacks peu convaincants. Ce second volet est au final meilleur que son prédécesseur et nous redonne un peu d’espoir pour la suite : pourvu qu’on ne soit pas déçus.
