L'histoire de la série :
Keiji est un guerrier au sang noble qui vit de manière extravagante, s’habille de manière voyante, aime les choses qui sortent de l’ordinaire et vit selon ses propres règles. C’est un kabuki-mono : un excentrique, vivant dans le Japon de la fin du XVIème siècle, en pleine guerre civile, le Sengoku. Il est le deuxième fils de Masuuji, le cousin de Takigawa Kazumazu, ce dernier étant le général en chef des armées d’Oda Nobunaga, un des plus puissants daimyô (nobles), mais a été adopté par Maeda Toshihisa. Son oncle est donc Maeda Toshiié, qui a prêté allégeance à Toyotomi Hideyoshi, le régent en place après la mort de Nobunaga, et ce dernier a été tellement impressionné par la personnalité de Keijii qu’il lui a attribué le kabuki-gomen, le droit privilégié de faire ce qu’il veut où il veut quand il le désire. Keiji ne vit que pour s’amuser de situations peu communes et est souvent au cœur même de tous les dangers, mettant des bâtons dans les roues de divers complots. Il est suivi dans ses pérégrinations par Sutemaru, un ancien shinobi, et Iwabé, un des protecteurs de la cour impériale…
L'histoire :
C'est au printemps de l'an 1591 que Keiji retourne à Kyoto. Les habitants sont heureux de le revoir mais ne cachent pas leur surprise en découvrant Dame Lisa à son bras. Cette dernière se met alors à jouer de la musique, les badauds sont charmés. C'est alors qu'arrive le seigneur Hideyasu et son bras droit. Ceux-ci n'apprécient pas d'entendre ce spectacle et somment Lisa de cesser son activité. Keiji intervient et n'hésite pas à utiliser la force pour calmer les deux hommes. Si cela fonctionne, Hideyasu n'en a pas encore fini avec Keiji...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette dernière ligne droite, Keiji n'a pas vraiment de quête à accomplir. Ainsi, au fil des chapitres, on le suit à divers moments en train de régler les problèmes qu'il rencontre à sa façon. Malheureusement, la progression de l'histoire est saccadée, elle s'attarde sur des intrigues pas forcément utiles et certains choix de Keiji sont peu compréhensibles. Du coup, on reste sur notre faim, le récit n'aura au final pas su convaincre. Dommage.