L'histoire :
Lors de leur combat contre Hadès, les chevaliers d’Athéna ont eu le malheur de voir l’un des leurs ne pas s’en sortir. Seiya est aujourd’hui entre la vie et la mort et, pour Saori, la réincarnation de la déesse grecque de la guerre, il est hors de question de le laisser dans un tel état. Le pire est que l’épée invisible du Dieu de la mort, invisible aux yeux de tous, s’enfonce progressivement dans le poitrail du chevalier Pégase et atteindra son cœur d’ici trois jours. Avec l’aide de Shun, Athéna choisit de se rendre auprès de la seule personne qui puisse l’aider : sa sœur Artémis. Le chevalier Andromède et Saori, toute revêtue de son armure divine, se rendent donc sur le mont Olympe. Là-bas, ils arrivent à un étonnant croisement au milieu duquel se trouve une immense colonne. Sur celle-ci se tient Hécate, sorcière de la lune. Pour leur indiquer le bon chemin, elle exige d’Athéna un énorme sacrifice, sa longue chevelure. La sacrifiant sans hésiter, Shun et Saori se rendent compte qu’une seule voie existait en réalité. Les difficultés pour ramener Seiya sont encore fort nombreuses mais Athéna a une volonté inflexible...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Masami Kurumada a créé l’un des shônen les plus populaires des années 80 avec Saint Seiya (dont la série originelle est publiée chez Kana). Après plusieurs années (et divers spin-off), le mangaka revient avec Next dimension. Alors que l’on retrouve un Seiya dans un fauteuil roulant et désespérément silencieux, Saori révèle qu’il ne reste que trois jours au chevalier Pégase avant de mourir. Avec l’aide de Shun, elle se met dans l’idée de sauver son fidèle protecteur. Si l’histoire du premier opus n’était guère captivante et surtout n’innovait pas tellement, l’auteur semble avoir retrouvé un peu de passion pour ses personnages avec cette suite. Plus intéressant, le récit est même très agréable. On ne s’ennuie pas une seconde et, même si les ficelles sont toujours aussi grosses, on se laisse happer pour peu que l’on apprécie Saint Seiya à l’origine. Les dessins de Kurumada ne sont toujours pas les meilleurs mais celui-ci compense ses défauts en choisissant la voie de la colorisation (informatique). Panini réussit en outre à proposer un album entièrement colorisé pour un prix encore abordable, de quoi donner des idées à certains, peut-être. Ce second tome de Next dimension viendra rassurer les fans et leur donnera même envie d’en lire la suite. Un opus rassurant.