L'histoire :
Au pic des Cinq Vieillards en Chine, Hyoga est venu chercher Shiryu afin qu’ils aillent tous deux au secours de Seiya. Mais le chevalier de bronze du dragon refuse de repartir au combat : il veut rester aux côtés de Shunrei et de Shoryu, le bébé que la jeune fille a recueilli. Hyoga se résigne et repart. Peu après, c’est un second visiteur qui vient à la rencontre de Shiryu : l’ange Toma, un guerrier céleste. Il annonce être à la poursuite de Hyoga pour le tuer, et il a entendu leur conversation. Il trouve que Shiryu se comporte comme un lâche et il a donc décidé de le tuer en passant... Dans le passé, au sanctuaire, Shijima est toujours coincé dans le labyrinthe du palais du grand Pope avec le bébé. Il détecte que Suiko vient de pénétrer dans la maison de la vierge, mais heureusement Shijima a des protections qui agissent toutes seules et qui vont piéger l’intrus... Dans la maison du lion, les chevaliers de bronze se réveillent. Le chevalier d’or du lion leur demande de se lancer à la poursuite de Suiko pour découvrir ses véritables intentions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chaque nouveau volume étant une déception, on ne peut pas dire qu’on attendait beaucoup de ce 7ème opus, et malheureusement ce dernier nous donne rapidement raison. Pour commencer, la première partie montre Hyoga qui tente de convaincre Shiryu de rejoindre la bataille, ce dernier déclinant pour rester mener une vie tranquille en Chine. Ce passage est traité sans aucune subtilité, comme bien souvent avec Kurumada, mais là on atteint même parfois le ridicule (le summum étant un peu après quand Shiryu déclame ses phrases de macho en parlant du bébé qu’il a recueilli avec Shunrei : « c’est un garçon, même sans moi il saura être fort et viril »...). Puis, l’action retourne au sanctuaire où l’on voit Suiko traverser la maison de la vierge et affronter les protections que Shijima a laissées derrière lui. Le dernier tiers du volume concerne quant à lui Shiryu qui se retrouve à affronter le Dôko du passé. Là encore, bien peu de subtilité dans le récit, mais en plus le combat en lui-même n’est pas ce qu’on fait de plus passionnant. Si on ajoute à tout cela des graphismes toujours aussi peu intéressants, d’où ressortent surtout les effets et les décors à l’ordinateurs ainsi que la colorisation, mais où les personnages ne brillent pas par leur charisme, on ne peut pas dire que le constat soit mirobolant. En passant, on déplorera des bulles aux dialogues inversés, ainsi qu’un retournement de situation plutôt ridicule en fin de tome. Bref, plus rien ne semble désormais pouvoir sauver la série du marasme dans lequel elle s’est plongée. Masami Kurumada n’a jamais été un excellent mankaga, mais il avait au moins de bonnes idées. Avec Next Dimension, on ne peut vraiment pas dire qu’il les exploite convenablement. Encore un volet qu’on préférera oublier, donc.