L'histoire :
Hibino, en tant que membre du comité d’organisation, doit veiller au bon déroulement du ménage faisant suite à la fête de l’école. Seulement, la demoiselle a la tête ailleurs : elle ne cesse de repenser à son rendez-vous passé avec Kyota. Cela la trouble énormément et elle n’arrive même plus à regarder vers le jeune homme sans rougir. Aussi, lorsque celui-ci s’approche d’elle et la touche à l’épaule, elle est si gênée qu’elle le repousse violement. Kyota est vexé car il pense qu’il dégoute la demoiselle et il se contente d’emprunter la liste de rangement avant de repartir. Un peu plus tard, Hibino apprend que Kyota a disparu depuis un moment et elle part immédiatement à sa recherche. Elle finit par le retrouver mais il n’est pas seul : il est en train de tripoter une camarade. Figée, Hibino n’a même pas la force de s’en aller et regarde la scène avec horreur jusqu’à ce que les deux jeunes s’aperçoivent de sa présence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que Kyota passait son temps à se faire mener par le bout du nez par Hibino, c’est maintenant au tour de la demoiselle de se laisser avoir. En effet, elle réalise qu’elle est tombée sous le charme du jeune homme mais cela la trouble tellement qu’elle démarre au quart de tour pour un rien. Non seulement, ses réactions sont exagérées, mais on a également du mal à être passionné par l’intrigue qui tente de faire passer la sœur de Hibino pour une rivale. Malheureusement, ce n’est pas convaincant et les évènements sont tous prévisibles, ce qui n’aide pas. Comme on pouvait le craindre, on a également le droit à des passages où Kyota pelote de force Hibino (qui ne demande pourtant pas mieux) : certes, la mangaka nous a habitués à des scènes plus chaudes dans ses titres précédents, mais ce n’est pas cette atténuation qui rend l’ensemble plus acceptable pour autant. Par contre, on apprécie tout de même de voir que le récit avance et on assiste à quelques déclarations et à plusieurs râteaux, ainsi qu’à un début d’explications sur l’origine du mépris qu’éprouve Kyota pour les femmes. Ce deuxième volume reste au final encore moyen mais ne désespère pas complètement : espérons que la suite en vaille la peine.