L'histoire :
Dans le parc, Kyôta et Hibino sont en train de regarder les étoiles avec un télescope pas pratique. En fait, l’appareil est assez ancien mais plein de souvenirs pour Kyôta. En effet, il se revoit lorsqu’il était plus jeune, dans le même parc en train de se lamenter car la notice du télescope est en anglais et qu’il n’y comprend rien. Il avait alors rencontré Hal et ce dernier put lui traduire le texte, ce qui marqua le début de leur amitié. Le seul point où leurs avis divergeaient était les filles : Kyôta considérait la séduction comme un jeu tandis que Hal se consacrait à sa copine, la mignonne Rika. Cependant, il ignorait que cette dernière courrait après Kyôta et, après avoir essuyé un refus, elle s’arrangea pour faire croire à Hal que Kyôta l’avait prise de force. De son côté, Kyôta n’a jamais cherché à se défendre car Hal aurait eu le cœur brisé en découvrant la véritable personnalité de Rika. Hibino refuse l’idée que cela empêche les garçons de se réconcilier et va trouver Rika dès le lendemain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux-tiers de ce volume sont consacrés à la réconciliation de Kyôta et Hal et au rétablissement de la vérité. Si on sait déjà comment vont se terminer les choses, on est cependant surpris par la tournure que cela prend : Hibino tente de copiner avec la demoiselle à l’origine du conflit avant de faire un pari mettant en jeu Kyôta et la vérité, pari portant sur la victoire d’un concours de meilleur couple. Entre une compétition ridicule et des personnages qui ont l’art de compliquer les choses inutilement (pourquoi parler quand on peut faire des coups tordus ?), on est une fois de plus dépité par les évènements et les comportements : aucune crédibilité, des personnages bêtes à en pleurer, des retournements de situations improbables... Puis, une fois que cela est terminé, on a le droit au voyage scolaire à la mer où, là encore, Hibino et Kyôta vont se disputer pour rien : certes, ils apprennent la leçon en se parlant cette fois pour dissiper les malentendus mais on ne peut qu’être désespéré de voir qu’il a fallu huit volumes pour en arriver là. Bref, le naufrage continue.