L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Rika, la sœur aînée de la famille Noyamano, est revenue au foyer depuis sa dernière absence pour cause de championnat de catch, discipline dont elle est une des stars. Celle-ci apprend qu’Ikki s’est mis depuis quelque temps à l’air treck et s’énerve en demandant pourquoi ses sœurs ne le lui ont pas interdit. Ringo lui répond qu’elle devrait le voir et qu’ainsi elle changerait sûrement d’avis, mais rien n’y fait, et Rika décide d’emmener Ikki voir une personne qu’elle connaît depuis fort longtemps. Il s’agit de Sora, un jeune homme en fauteuil roulant, victime d’une chute malheureuse en air treck. Ce dernier avait fait la rencontre de Rika lorsqu’il était le leader des Sleeping Forest, et avait accueilli celle-ci au sein de son gang. Seulement, Sora se rend rapidement compte qu’Ikki est motivé et ne compte pas abandonner sa nouvelle passion. Rika repart et somme une nouvelle fois Ikki de stopper l’air treck, mais celui-ci décide alors de parier son insigne lors d’une battle où sa défaite signifierait alors son arrêt dans la discipline. Un combat par équipe se prépare et dans les mêmes rangs se trouvent Ikki et Sora…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Air Gear est une série étonnante par deux aspects. Le premier est le scénario qui est loin d’être métaphysique ou des plus intellectuels : on retrouve en effet des ellipses narratives assez régulières chez Oh ! Great qui peuvent lasser quelque peu. Les épreuves s’amoncèlent pour Ikki qui, par sa volonté hors norme, va réussir à les surpasser. Cela est assez classique dans un genre comme le shônen mais on ne sait pas réellement ce qui nous pousse à continuer la lecture de ce tome qui s’avère au final plus bavard que les autres, moins drôle et finalement assez redondant. La réponse ? Des dessins flamboyants, de toute beauté. Et c’est là le second aspect : les cadrages sont exceptionnels et nous dévoilent des angles saisissants de profondeurs dans les phases aériennes, les personnages sont tous travaillés, habillés à la mode, et les filles sont sexy au possible. Le mangaka se joue d’ailleurs de celles-ci en les mettant dans des situations pour le moins coquines, comme par exemple lorsque Ringo n’a pas eu le temps de mettre de petite culotte sous sa jupe et que le vent vient tout à coup lui jouer des tours. Ce tome 6 d’Air Gear ne révolutionnera pas le monde du manga mais son humour déjanté, son côté sexy et ses séquences d’action en font tout de même un bon moment de distraction.
