L'histoire :
Jusqu'ici considéré comme totalement inutile et faible par tous les mutants, Satoru trouve une vraie fonction lorsqu'il parvient à libérer les enfants retenus prisonniers. Si la situation n'est pas encore pacifiée, elle l'est très vite grâce à l'arrivée de Kaito qui tire à vue sur tous les sbires du Conseil des Surhommes. Assistant de loin à ce spectacle, Owl-Eye rentre dans une colère noire et exige de Lizard, Mist, Garan et Sô, ses bras-droits, qu'ils en finissent avec n'importe quelle résistance. Jin et Kakuta entrent quant à eux dans le Center Hall, mais à peine font-ils quelques pas qu'ils se retrouvent dans un tout autre décor. Entre illusions et pièges, l'endroit fourmille de dangers. Le pire est sans nul doute que Garan combine ses pouvoirs à ceux des illusions de Mist pour blesser Jin. Seulement, à mesure qu'il l'attaque, le sous-fifre d'Owl-Eye constate que son adversaire esquive à chaque fois le coup mortel. Même s'il semble en position de faiblesse, Jin peut encore vaincre ses ennemis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis ses premiers tomes, Area D n'a eu de cesse d'offrir aux lecteurs une lecture soignée et riche en rebondissements. Pour son dixième opus, notre héros va affronter les bras-droits d'Owl-Eye et leurs pouvoirs mortels. Le scénariste Kyouichi Nanatsuki a conçu un récit au rythme toujours aussi soutenu. Les scènes d'action s'enchaînent et bénéficient de plusieurs terrains de jeu grâce aux pouvoirs de Mist. L'auteur nous prouve aussi que chaque personnage croisé depuis le début de l'aventure à sa propre utilité (Satoru par exemple). De manière assez maligne, le mangaka nous dévoile en plus le passé de certains. Cette fois-ci, c'est au tour du Docteur Soga et de Mariko. Depuis leur première apparition, ce drôle de duo intriguait. La révélation touchant à leur traumatisme commun se montre émouvante au possible. Bien évidemment servie par les dessins fantastiques de Yang Kyung-Il, la série dispose de planches dynamiques, voire même explosives, et d'un niveau de détails assez hallucinant. Area D ne déçoit toujours pas et sa suite s'annonce encore plus forte.